« Il faut toujours dire la vérité » :
Certes, toute vérité n’est pas toujours bonne à dire, et plus le niveau de responsabilité s’élève plus cette nécessité demeure difficile à tenir. Mais :

Des mensonges de l’exécutif ?
« Il faut toujours dire la vérité » :
- Certes, toute vérité n’est pas toujours bonne à dire, et plus le niveau de responsabilité s’élève plus cette nécessité demeure difficile à tenir ;
- Cela s’applique entre autres pour tous les politiques. Mais c’est une question de mesure (d’intelligente #oupas). Ce compromis établit entre ceux qui « arrangent » la vérité et ceux qui les écoutent n’a jamais fait beaucoup de dupes (c’est culturel), et en France il a toujours et historiquement fonctionné assez bien. Mais quand c’est trop, cela devient intolérable ;
- En France durant cette crise, ces mensonges sont intolérables (très antidémocratique) et deviendront condamnables. Cette crise représente une véritable trahison sur les responsabilités régaliennes de l’État.
Ils nous ont mentis !
- Par ignorance ?
- Pour masquer leurs incompétences, leurs impréparations ?
- Pour nous tromper, nous manipuler ?
- Par bêtise ?
- Par simple désir de passer à la télé, même quand ils n’avaient rien à dire ?
C’est sûrement un mix de tous cela ?
Mais cela représente le résultat d’une stratégie établie par l’exécutif : Une stratégie de la peur et de l’angoisse : un classique pour masquer des manquements ou des insuffisances.
À leur décharge cette crise était mondiale et qu’ils n’étaient pas responsables de l’impréparation quasi totale de notre Société.
Le plus grave de ces mensonges tourne autour des masques :
- « On était prêt », avec des stocks stratégiques suffisant…le coronavirus ne franchirait pas nos frontières et nous ne devons pas nous inquiéter de cette « grippette »
- Puis quand ils ont découvert qu’on n’avait pas de masques en stock, ils nous prétendus qu’ils ne servaient à rien, ou que les Français ne sauraient pas les mettre ;
- Qu’il fallait les réserver aux personnels soignants, en fait, ils les ont attendus au-delà du raisonnable.
- Aux personnes vulnérables, mais pas en EHPAD
- Ils avaient commandés 2 milliards d’exemplaires ;
- Qu’ils arrivaient par un pont aérien ;
- Qu’ils lanceraient des fabrications nationales (vu leurs délais ce sera OK pour la prochaine pandémie ;
- Enfin que le public trouverait des masques dans toutes les pharmacies, dans les bureaux de Tabac, dans les grandes surfaces, dans des distributions gratuites !!!
- Avoir dénigré l’utilité des masques en tissus, avant de les recommander, (on aurait pu appeler ces masques palliatifs : des « masques altruistes »).
- Ces masques altruistes ne sont toujours pas disponibles en pharmacie, comme annoncé, car sur ces masques ne figure pas le nouveau logo de l’Afnor ! Et doivent attendre pour être vendus
Des mensonges (d’État) ?
- Notre impréparation, niée par nombre de responsables, à une éventuelle crise sanitaire
- Les tests (idem aux mensonges sur les masques). Comment atteindre les 700 000 tests par semaine annoncés, à partir du 11 Mai ? Alors que durant la dernière semaine d’Avril on n’en a réalisé que 124 000 !
- Et puis ne tester que les symptomatiques, cela ne sert à rien et diminuera mathématiquement le nombre de test à faire.
- Chaque soir : le nombre de décès annoncés. Jusqu’au 2 Avril Ils ne comptabilisaient pas les EHPAD, et encore aujourd’hui, pas encore les morts à domicile. (Ils ne comptent pas ou ne sommes-nous pas en mesure de les identifier ?) Serait-ce une manipulation ?
Les mensonges sur le déconfinement :
- Le respect du confinement (inédit dans notre histoire) dans certains quartiers ou par des parisiens-voyageurs.
- Pourquoi un confinement strict : seul à la campagne, en montagne, en forêt, à la plage pour les riverains, mais pas sur les quais du canal de l’Ourcq, ni dans le bois de Boulogne ?
- Un déconfinement qui devrait commencer (sous conditions impossibles à atteindre) le 11 Mai ! Sinon ce sera la faute aux citoyens non-respectueux du confinement !
- Sur le résultat du confinement qui nous aurait, (selon certains), permis de sauver : 60 000 morts en France et même pour d’autres : 62 000 ! Quelle étude ? comment a-t-elle été réalisée ?
- Sur la reprise des écoles, (avec un cahier des charges de 71 pages !) et laisser les Maires comme seuls responsables. Va-t-on vers une fronde des Maires en cas d’incidents éventuels ?
- Un jour on commence la réouverture par les « grands » puis un peu plus tard, par les « petits » pour rendre possible la reprise des activités ;
- Que dire de tenter de culpabiliser les parents.
D’autres mensonges tout aussi navrants :
- L’importance de la deuxième vague, que l’on n’a jamais rencontré avec d’autres épidémies à virus ;
- Sur la responsabilité des acteurs des dysfonctionnement : les vendeurs chinois de masques, les nationaux qui ne respectent pas les mesures barrières,
- L’hydroxychloroquine et sa « cabale des égos », qui provoquera le plus de suites judiciaires (à l’exemple du sang contaminé et des prothèses mammaires), car cette guerre aura été responsable de nombreux décès supplémentaires ;
- Les cartes de déconfinement ou plutôt les critères choisis pour être rouge vs être verts.
- Une immunité collective nécessaire sera atteinte après le confinement
Une véritable stratégie de mensonges :
- Lorsque l’État prétend nous dire la vérité, il ne dit que « sa » vérité dans une véritable séquence d’infantilisation par de la com.
- Dans le Gouvernement même, on dénote souvent un manque de cohérence dans leurs propos. Ce que dit l’un s’avère très souvent modifié, voire contredit par un autre le lendemain, ou même dans l’heure qui suit ;
- Tout le monde a parlé sans savoir.
Il ne peut y avoir de gouvernance sans confiance :
- Tous les chefs d’État (y compris Trump et Boris Johnson) ont vu leurs cotes de confiance grimper au-delà des 50 %. Sauf pour E. Macron qui plafonne lui à seulement 24 % !
- Les peuples sont aujourd’hui, mieux éduqués, plus responsables, plus avisés, mieux informés par les réseaux sociaux dont pour la plupart, ils savent très bien faire la part des choses (bonnes ou fausses).
- Les Français retrouvent la capacité d’analyser les nouvelles par eux même. Et aussi de contester un pouvoir qui ne cesse de vouloir nous tromper ;
- La dévaluation de la parole publique a été cruellement illustrée depuis le début de cette crise sanitaire, par un brouhaha de discours contradictoires et manipulateurs (au 1er degré)et cette défiance aura généré toutes les Fake news possibles.
Des décisions liberticides ou des mensonges de plus ?
- Une plateforme (annoncée un samedi 2 Mai !) qui recensera désormais certains articles de journaux jugés « sûrs et vérifiés ». Va-t-on vers un ministère de la vérité (George Orwell). Afin de distinguer ce qu’il sera autorisé de dire de ce qu’il sera interdit sur Internet. (Et pourquoi pas « Un ministère de la vérité vraie » possiblement dirigé par exemple par Sibeth Ndiaye !) ;
- Quand l’exécutif se décide enfin à agir, il prend ses décisions chez des « experts » et « scientifiques « qui se contredisent, et ensuite il leur fait porter la responsabilité d’un éventuel mauvais choix ;
- La situation politique et économique s’avère beaucoup plus dégradée que ce que veut bien le concéder la plupart des médias.
Que dire ?
- Du traçable des individus, a-t-on le droit en France, de ficher ainsi, sans leur consentement, les « malades du covid-19 ». Mais aussi de suivre ses déplacements, ses rencontres et également le traçage de ces personnes rencontrées ! Pourtant, le Conseil d’État est d’accord ! Et la CNIL que dit-elle ?
- Pour les déplacements dérogatoires la notion de : Déplacements pour motif familial impérieux » devrait-être précisé ;
- Lancée discrètement mi-avril, la page « Désinfox coronavirus », où le gouvernement recense sur ce site une liste d’articles de « fact-checking » sur le Covid-19 publiés par différents médias français. Après les réserves émises par certains médias, une trentaine de sociétés de journalistes (dont celle de Télérama) rappellent dans une tribune que « L’État n’est pas l’arbitre de l’information ».
- Concernant sur la possibilité de respecter la distanciation dans les transports en commun. N’aurait-on pas pu augmenter le nombre de véhicules en circulation.
Mais que de questions demeurent :
- Devra-t-il y avoir un impact si important dans notre économie ?
- Quel sera l’impact social ?
- Quel sera les conséquences sur notre niveau de pauvreté ?
- Combien de malades chroniques, devront subir une dégradation de leur état, et peut-être combien de décès supplémentaires qu’on aurait pu éviter ?
- Quel sera l’avenir de nos fleurons économiques ?
- Comment et quand certains salariés consentiront à retourner au travail après avoir reçu de l’argent tombé du ciel ?
Ils souhaitent s’auto-absoudre de leurs mensonges :
- Le Chef de l’État bénéficie ainsi d’une irresponsabilité totale pour les actes nécessaires à l’exercice de sa fonction. C’est inscrit dans notre constitution, donc acte ! Peut-être dans un régime futur pourra-t-on remédier à cela, mais c’est une autre histoire ;
- le Sénat valide la rédaction adoptée en commission des Lois, rendant plus précis le régime de responsabilité des élus locaux, fonctionnaires ou chefs d’entreprise pour leurs décisions prises pendant l’état d’urgence sanitaire, dans la perspective du déconfinement ;
- L’exécutif souhaiterait supprimer la Cour de Justice de la République (CJR). Seule juridiction pouvant poursuivre des Ministres concernant leur gestion de la crise du COVID-19. Vingt-huit plaintes attendent déjà des membres du gouvernement devant la Cour de Justice de la République.
Quelques rappels juridiques :
- Le premier ministre a rappelé devant le Sénat l’obligation de prudence et de sécurité pour les patrons dans la lutte contre la propagation du covid-19 ;
- La loi Fauchon (juillet 2000) reste donc d’actualité, elle précise la définition des délits non intentionnels, avec comme objectifs :
- Mettre en place une véritable responsabilité pénale des décideurs publics ;
- Distinguer clairement leurs responsabilités civiles ;
- Éviter une trop grande fréquence des poursuites ;
- Les maires eux, doivent être rassurés sur une éventuelle responsabilité de leur part sur une pandémie mondiale.
Conclusions :
- Aurons-nous la patience d’attendre que l’Histoire évalue les réelles responsabilités de cette crise ?
- Le confinement fixé en France, qui était certes justifié par notre impréparation à cette pandémie, a-t-il vraiment bénéfique ;
- Un État français dirigé par un haut fonctionnaire, choisi par des hauts fonctionnaires, avec un premier ministre lui-même haut fonctionnaire, et qui affiche ainsi, un déficit de légitimité politique considérable.
- Cela doit-il durer encore longtemps ?
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