Les politiques sont « hors-sol » ils ne maîtrisent plus rien. Le système français, avec son carcan administratif et technocratique décide de tout et étouffe avec ses directives et sa multitude de normes toutes les initiatives possibles.

Nos politiques :
Dans cet article, notre intention n’est pas de faire le procès de quiconque victimes d’une impréparation qui date depuis des dizaines d’année, mais simplement sur un système de management et de gouvernance, qui a montré ses limites au cours de cette crise covid-19. Pour nous donner un nouveau sens à notre vie à venir.
Quelques absurdités rencontrées par nos politiques :
Une administration responsable de :
- Le déchargement d’un avion-cargo transportant des masques bloqués à Roissy durant une semaine pour cause de dédouanement !
- Une centaine de proposition de tests attendent depuis plus d’un mois une homologation de fabriquer et de commercialiser ces tests tant attendus dans la stratégie de déconfinement arrêtée.
- Depuis de nombreuses années, les chefs d’entreprise ont obligation de prendre des mesures de sécurité de leurs employés. Dans chaque entreprise un comité (CSE) veille à la bonne mise en œuvre de ces mesures de sécurité utiles. Alors pourquoi attendre qu’une administration prenne le temps de statuer sur le nombre de centimètres d’espace qu’il faut prévoir entre deux bureaux ;
Les décisions prises :
- Toutes les décisions prises, par le gouvernement, depuis sa découverte de cette crise, (vu notre impréparation ce Gouvernement a pris plutôt des bonnes mesures). Mais celles-ci rencontrent des délais, voire des obstacles, dans leurs mises en application. Où sont les masques promis ? quand ont-ils été commandé ? À qui ? Quand seront-ils livrés et mis à notre disposition ?
Le discours de nos politiques établi par leurs conseillers :
- Concernant les tests, dans notre haute administration, y-a-t-il quelqu’un qui sache faire une multiplication ? Du genre : si on réalise 700 000 tests par semaine (une promesse !). Il nous faudra près de 120 semaines, soit 2 ans pour tester les Français. Alors on décrète qu’il n’est pas utile de tester tout le monde. Mais là aussi, si on en teste une personne sur deux, il faudra, un an !
- Petit calcul : actuellement on ne réalise que 12 000 tests par jour avec un objectif prévus au 11/05 de 100 000 par jour !!! (dans 15 jours !!!)
- Pourquoi les politiques s’expriment dans le sanitaire, et les scientifiques et médecins sont-ils chargés de prendre des décisions politiques. Demander à un fonctionnaire universitaire de se prononcer sur des mesures économiques me semble être une gageure !
Des décisions de nos politiques :
- Les décisions prises au plus haut niveau démontrent que tous sont terrorisés par l’après, (après le scandale du sang contaminé, pour ne prendre qu’un exemple). C’est-à-dire, qu’ils craignent des suites pénales qu’ils pourraient encourir, ou pour d’autres, leur maintien en fonction. Ce n’est pas ainsi qu’on manage un pays ;
- Des hauts responsables ne mesurent pas les conséquences (crise économique et sociale) de leurs décisions, avant de les annoncer. Comme la fameuse stratégie du « doigt mouillé » : On mouille son doigt on le place au vent, (les sondages) pour savoir d’où vient le vent et quand le vent change, alors on change le sens de ses directives…
Résultats :
- Ainsi le temps passe en attendant (les masques, les tests, un vaccin ou un traitement du virus). Espérant même que le virus soit saisonnier et disparaisse de lui-même cet été. Pour l’hiver prochain ; on avisera, car alors on aura des masques, des tests, des lits de réanimation…comme le « Il ne manquera pas un seul bouton de guêtre » d’Edmond Le Bœuf, ministre de la guerre en 1870.
Une crise économique et sociale provoqué par nos politiques :
- Le pays « s’écroule », mais tout va bien, comme d’habitude on est les meilleurs donc : « Il faut, Y a qu’à » !
- Plus utiliser une grande dose de promesses, une cuillère de calinothérapie, pour tenir deux heures devant les caméras.
- Alarmer le peuple (par une remarquable utilisation de marketing de l’angoisse. Et hop, c’est enlevé ;
- La crise économique et sociale arrive, et comme ils sont « hors sol », comme ils sont bien au-dessus de la populace, cette vague ne les atteint pas. Ils nous jouent la carte de la compassion : « la santé des Français passe avant tout ». Encore aurait-il fallu y penser avant, en prévoyant des stocks stratégiques nécessaires pour protéger les Français ;
- Par leurs hésitations, et leurs mensonges, ils ont provoqué dans la majorité des citoyens l’idée que l’ennemi ce n’est pas le virus, mais le pouvoir : « ils nous mentent » ;
Les conseillers de nos politiques :
- Ils sont pourtant environnés de conseillers et d’experts, mais aucun ne sait : qu’en période d’inquiétude, le cerveau ne comprend pas un discours ambivalent, ou le fameux « en même temps ». Il ne suit qu’un message clair, précis, déterminé et qui ne change pas tous les jours ;
- La France est le seul pays au monde qui a interdit la prescription de chloroquine par les médecins de ville ! Dès qu’apparait le Pr Raoult, les yeux de nos dirigeants et de leurs « experts scientifiques », rougissent, la fumée leur sort des oreilles.
Le dernier et récent discours de la méthode d’É. Philippe le « Romain », était excellent sur la forme, (certes, un peu flou sur la reprise du travail), mais totalement confus sur le fond. D’autant plus que la plupart des mesures jugées nécessaires seront impossibles à mettre en place, dans un délai si court. Et puis tout ce qu’il a annoncé pour le 11/05 est sous conditions évaluées le 07/05 ! Il joue avec nous au Poker menteur, parce qu’il y est obligé.
Quelques promesses totalement irréalistes de nos politiques :
- Les « brigades sanitaires » et ses 30 000 agents, (d’ailleurs qui a choisi ce terme jugé plutôt connoté négativement ?) Avec un simple agent municipal qui tiendra le rôle d’un médecin ;
- Les 700 000 tests par semaine (alors qu’on n’en réalise actuellement que 12 000/sem !
- La distanciation dans les transports demeure impossible, avec un nombre limité de rames en circulation (Merci les syndicats), et aussi avec les 302 stations et 383 points d’arrêt du Métro ! Combien d’entrées et sorties ?
- Les 100 km de déplacement, comment seront-ils appliqués ?
- La reprise des écoles, parmi les enseignants, leurs syndicats, les maires, les parents qui va prendre la décision finale. Ils ne sont même pas d’accord entre eux avancent des exigences insolubles. Quelle pagaille ! Va-t-on redonner la décision aux maires ? Qui sera responsable d’un incident ? Le plan de reprise comporte 72 pages !
- Les masques obligatoires ? Qu’on n’a toujours pas ;
- La « deuxième vague » : naturellement après un déconfinement, il y a toujours une élévation des cas et des morts, c’est usuel pour toutes les épidémies, mais pourquoi cette référence à un Tsunami ?
- Personne ne parle jamais des thermomètres laser (frontal), toujours interdits dans les entreprises et dans le métro ! Ceux-ci ont largement été utilisés dans d’autres pays.
Des priorités urgente aujourd’hui contre la #CriseEco2020
- Remettre rapidement les Français au travail. Ce ne sera pas évident pour tout le monde, car nous nous habituons vite au confort de « l’hélicoptère money ». Les bonnes mesures prises pour faire face à la crise, ne peuvent avoir qu’un temps ;
- Faire preuve d’une grande solidarité. Tous n’ont pas été financièrement « accompagnés », ou ceux qui n’ont pas été touchés dans les services publics ;
- Le grand acteur de notre économie française c’est le tourisme, veillons à ne pas l’asphyxier totalement.
- Utiliser des messages de responsabilisation : plutôt que de rendre le masque obligatoire, par exemple : promouvoir le message : « le virus ne passera pas par moi ».
Conclusions :
- La seule décision comprise et appliquée depuis le début de la crise a été le « restez-chez vous ! ».
- Je ne tomberai pas dans la facilité de dire que : « Gouverner c’est prévoir » on n’en plus là. Mais on pourrait rappeler Georges Pompidou dans l’après 1968 qui disait : « Gouverner c’est contraindre », et pourtant il ne passe pas historiquement pour un grand dictateur ;
- Notre gestion de crise en France et trop pyramidale, la mise en application ensuite se fait #oupas, par des « addicts » de la norme et d’un excès de précautions ;
- Il est nécessaire de revoir notre chaîne de commandement et en particulier vers une régionalisation des mises en application. À savoir : une stratégie, une direction prise au plus haut niveau, puis l’application voire une adaptation au niveau régional et pourquoi pas au niveau du maire ? Mais sans faire tomber sur lui toute la responsabilité d’un accident (toujours possible). Dans l’armée on applique : « Le responsable c’est toujours le chef »
Reply