Le Think Tank de « Commerçants du monde » a mis en ligne le 17/04 un cahier de doléances . Pour recueillir ce que vous pensez devoir être changé après la crise Covid.
Voici les premières doléances que vous nous avez remontées

- FM du 17/04/2020
doléances sur le droit de retrait :
En cette période de grave crise, il va falloir pour l’après, sérieusement se remettre au travail (et ne plus compter sur l’argent qui tombe du ciel). Je pense qu’on pourrait suspendre temporairement le droit de retrait, – après en avoir avisé le CSE. Laissant au dirigeant d’accorder des dérogations pour des situations particulières. Naturellement pour ceux qui auront pris (dirigeants et CSE) les mesures barrières nécessaires.
- GC du 18/04/20
Doléances sur la réorganisation de nos services publics :
Cela devrait se traduire par « au service du public »…non soumis aux dictats de leurs syndicats. Actuellement, dans toutes les entreprises la tendance est à la satisfaction des clients et le CRM. D’ailleurs pourquoi utilisent-ils encore le mot « usager » à la place de « client » ?
Les services publics représentent encore le modèle de la bureaucratie du XIXe siècle, avec une digitalisation non maîtrisée en plus !
Et des hauts fonctionnaires dont certains ressemblent à de grosses carpes qui restent immobiles au fond et se nourrissent de vase.

le scandale de La Poste :
Ainsi, l’énorme scandale actuel de La Poste. Qui en période de confinement ferme 75 % de ses bureaux et par là oblige des gens (surtout des ruraux). À devoir faire 40 km pour envoyer un recommandé, acheter un timbre, toucher ses allocations. Faire un prélèvement de liquide sur leur livret. Pour cause de maladies ? Non mais de retrait !
Pour les entreprises en activité, il faut savoir qu’elles payent (très cher). Pour la distribution et la collecte chaque jour de leur courrier. La Poste ne passe plus que 2 à 3 fois par semaine. Sans qu’il soit question d’un éventuel remboursement des prestations contractuelles non exécutées.
Les héros du quotidien :
Face à cela, il faut signaler et remercier les « héros du quotidien ». Qui continuent à nous soigner, à nous protéger, à nous portez secours, à collecter nos déchets. À nous alimenter, à nous fournir les énergies nécessaires…et ceux que j’ai oublié de citer.
Des primes pour les récompenser Oui, pourquoi pas ? Mais des revalorisations de salaires seraient mieux perçues
- GL du 18/04/20
doléances sur la communication des autorités politiques, médicales… :
Non seulement cette communication est désordonnée, mais elle est construite comme un oxymore. (C’est-à-dire : une figure de style qui vise à rapprocher deux termes incompatibles voire contraires – « une douce violence »). Cela représente l’illustration même du fameux « en même temps ».
Cette communication devient alors incompréhensible pour la plupart. Elle passe pour une tentative de dissimulation, voire « d’un foutage de gueule ». Exemple la non-distribution des masques, l’absence de décision sur le choix des « bons test ».
De plus en période d’inquiétude et d’angoisse le cerveau humain devient incapable de raisonner convenablement. Il n’accepte de comprendre que ce qui est clair et précis. Il a besoin de certitude rassurante.
- GC du 19/04/20
Déconfinement :
Peut-on faire confiance pour organiser le déconfinement à ceux qui nous ont plongé dans cette crise économique. Avec leur confinement stricte et sans une adaptation plus intelligente ? Exemples : le maintien de l’ouverture des bureaux de tabac, La fermeture des marchés ouverts sans fermer la grande distribution. Mais aussi d’avoir ouvert les jardineries, mais laisser fermer les fleuristes, les autorisations du Jogging. Pour le nombre considérable de sportif en France ! Discriminer les personnes âgées selon leur État civil, sans tenir compte de leur état physiologique…Veulent-ils nous pousser à une incivilité collective ?
Un déconfinement doit-être rapide et intelligemment organisé par exemple, par région, par risque, par nécessité économique.
La santé n’est pas un besoin primaire de notre société, (c’est triste mais ce n’est pas essentiel), mais par contre nourrir, éduquer, ses enfants l’est beaucoup plus.
- FD du 19/04/20
doléances sur un revenu universel :
Un revenu universel pour tous et sans condition apporterait plus de cohérence au système re-distributif. Il accompagnerait mieux les intérimaires, intermittents, pigistes et tous ceux dont les emplois ne sont pas protégés par le chômage partiel.
- GC du 20/04/20
Le pouvoir décisionnaire en France
En France, nous sommes en régime démocratique (certains en doute !). Mais le peuple élit un commandant général (le Président). Chargé en premier lieu : de conduire le pays, d’établir une stratégie, et de veiller au bien de tous les citoyens (même ceux qui n’ont pas voté pour lui). Dans notre 5e république il a presque tous les pouvoirs et ne rend compte à personne. (il agit parfois en monarque absolu). Donc ses décisions sont fondamentales. Comme il ne peut pas tout savoir sur tout. Il se fait assister par des conseillers : politiques, économiques, experts, voire « des grands sages ». Jusque-là, tout est normal. Mais il reste seul maître de la décision finale. Or dans notre régime actuel, c’est une véritable quinquaphonie. Tout le monde participe à la prise de décision et exprime publiquement son point de vue :
Chez les politiques :
Les politiques s’expriment sur des problèmes sanitaires et les « scientifiques » selon leur clan, sont chargés de prendre des décisions économiques. Ainsi, dans le cas présent, ce sont à des universitaires (pour la plupart des fonctionnaires technocrates, dénués de bon sens populaire). Que le Président a demandé de prendre des décisions économiques : le confinement…et le déconfinement (c’est-à-dire la survie du pays).
Juste un mot sur ce pouvoir décisionnaire, pour signaler la nécessité de l’importance de la qualité des conseillers. Puisque bien souvent c’est selon leurs avis que le Président décidera. Et actuellement ils en savent encore moins que le Président donc, à quoi servent-ils ? (Si ce n’est que de lui cirer ses pompes et de servir de fusibles)
Quelle Démocratie ?
Il faut donc revoir profondément notre démocratie qui est devenue une médiocratie ! Ainsi que notre système de commandement qui est devenu beaucoup trop centralisé. Hors Paris il y a aussi des gens qui savent réfléchir. Le monde est devenu très complexe et interdépendant, les décisions doivent-être rapides et surtout qualifiées, voire expertes dans chaque domaine précis.
Notre principe de précaution :
Au nom d’un soi-disant principe de précaution « à la française ». On l’applique aujourd’hui à l’envers. Pour la choroquine, on s’est plus polarisé plus sur ses effets secondaires que sur sa réelle possibilité d’éviter des morts !
Si le Président tarde de prendre des décisions utiles c’est à cause du risque de ne pas se voire réélu. C’est l’explication de son « en même temps ». Il décide de prolonger le confinement des plus de 65 ans. Le lendemain, quand il découvre que sa décision (anticonstitutionnelle) s’avère très impopulaire auprès de son électorat âgé. IL nous dit qu’il ne fait pas discriminer les +de 65 ans. Et il nous « précise » qu’il fallait comprendre qu’il leur conseillait de rester chez-eux (“en même temps”). Il en sera de même, pour le retour à l’école des enfants : ce sera encore du « obligatoire-facultatif », (encore du : “en même temps”).
À suivre pour la semaine prochaine…
Si vous souhaitez nous faire part de vos idées pour cet après Covid-19, Merci d’utilisez le formulaire en fin de l’article sur notre cahier de doléances. Portez-vous bien
Formulaire de signalement de doléances :
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