Après ne sera plus jamais comme Avant
#aprèscovid19
…viendra le temps des explications, et je souhaite simplement que nous ne nous contentions pas alors d’une simple commission d’enquête parlementaire. Les « responsables, mais pas coupables » seront désignés.
Je suis sceptique sur les enseignements qu’ils sauront en tirer pour nous bâtir enfin ce « nouveau monde ». Et si on peut rêver : d’une nouvelle nuit du 4 Août 1789 (l’abolition des privilèges) ce sera déjà beaucoup.

Quid de l’#aprèscovid19 ?
La qualité d’un dirigeant (le Président de la république) dépand de la valeur ajoutée apportée par ses collaborateurs directs, de ses conseillers et de ses ministres (plus que de ses propres illuminations jupitériennes).
Georges Pompidou a été un grand parmi nos présidents sur le plan de ses réformes sur la culture, la société française, et aussi (et surtout) en matière économique, dans une période tout aussi agitée (l’après 68).
Voyons ensemble qu’ils ou elles étaient (même s’il y avait alors que peu de femmes).
Quelques noms de ses collaborateurs :
Pierre Juillet, Marie-France Garaud, Jean Donnedieu de Vabres, François-Xavier Ortoli, Michel Jobert, Édouard Balladur, Michel Thénoz , Jacques Chirac, Philippe Séguin, Olivier Guichard, Anne-Marie DUPUY…et bien d’autres.
Comparons-les à ceux (encore en poste ou « écartés ») de notre président actuel Émmanuel Macron.
Quelques noms de ses collaborateurs :
Alexandre Benalla, François de Rugy, Marielle de Sarnez, Sylvie Goulard, Muriel Pénicaud, Laura Flessel, Françoise Nyssen, Agnès Buzyn, Alexis Kohler, Thomas Thévenoud, Jérôme Cahuzac, Benjamin Grivaud, Sybeth Ndiane, le préfet Lallemand…et très récemment Moussa Ouarouss (pour trafic de drogue) et bien d’autres qui ne resteront pas dans l’Histoire.
Certes le monde a changé, mais semble-t-il, pas pour tous.
Comme moi, je pense que vous trouverez que là et #prèscovid19 il n’y aura pas photo !
É. Macron a été élu légitimement par les Français, mais ses collaborateurs (qui pour beaucoup viennent d’un « autre monde ») quelle légitimité avaient-ils avant ou qu’ils auraient acquise après, de la part des citoyens d’une République « démocratique » ?
Cet amateurisme flagrant de leur part provoque :
- Des couacs fortement déstabilisants dans leurs communications particulièrement en cas de crise ;
- Des erreurs de jugement (situation dans les EHPAD) ;
- Un manque de crédibilité de la part des citoyens,
- Un discrédit des politiques durable sur la démocratie, sur l’Europe, les institutions, le monde des professionnels (les vrais) ;
- Le rire de la part des Dirigeants des autres pays ;
- De la communication, rien que de la communication, toujours de la communication…
- Une suffisance (et une absence de compassion) qui n’a d’égal que leur médiocrité.
Et aujourd’hui en temps de crise, #aprèscovid19 :
- Un manque d’anticipation des événements (masques, tests…) ;
- Une énorme incapacité de reconnaître des erreurs et de tenter de les masquer par de la mauvaise communication : c’est-à-dire, entre autres de reconnaître les indisponibilités et les expliquer plutôt que de les justifier par un manque de nécessité ;
- Une politique comptable des organismes de santé qui a dépouillé nos hôpitaux (réductions des stocks, des personnels soignants et du nombre de lits disponibles…) ;
- Des tâtonnements dans l’application des mesures prises selon la stratégie du « doigt mouillé » pour trouver d’où vient le vent ;
- Une quasi-démission décisionnelle au profit d’un « comité de scientifiques » ou d’amis qui ne savaient rien de précis et qui ne sont même pas d’accord entre eux (hydroxychloroquine) ;
- Une naïveté infantile dans nos rapports internationaux : (les pirates qui détournent nos livraisons stratégiques), mais aussi en comptant exclusivement sur une mondialisation totale pour nos approvisionnements stratégiques (en Chine) ;
- Du « foutage de gueules » dans leurs communiqués (Sybeth Ndiane) nous prenant tous pour des débiles profonds.
Je crois que c’est Napoléon qui a dit (« désolé, mais je ne suis pas sûr de ma source) :« Ce n’est pas avec des courtisans qu’on se bâtit un empire, on ne se fait qu’une cour ».
Pour cet #aprèscovid19 :
Je ne dis pas que les mesures prises par le gouvernement durant cette crise Covid19 ont été mauvaises, (certes parfois un peu tardives), mais pour déclarer « une guerre » il faut avoir les moyens de la gagner, mais là : tout simplement une bonne gestion de pénuries successives.
Comme pour un pis-aller…résultant ce boulversant témoignage d’une infirmière parlant de SON malade :
« Il me sourit, il est lucide, il me parle doucement…mais il ne sait pas qu’il va mourir…la décision de ne pas l’intuber a été prise. Soudain il sursaute comme pour résister à la sédation palliative que je viens de lui injecter et semble me dire, non il ne faut pas que je m’endorme, car je ne me réveillerai plus ».
Une dernière citation de G. Pompidou : « Gouverner c’est contraindre ». Et pourtant sa présidence a été un exemple de calme et de sérénité pour la société française.
Après ne sera plus jamais comme Avant : #aprèscovid19
…viendra le temps des explications, et je souhaite simplement que nous ne nous contentions pas alors d’une simple commission d’enquête parlementaire. Les « responsables, mais pas coupables » seront désignés.
Je suis sceptique sur les enseignements qu’ils sauront en tirer pour nous bâtir enfin ce « nouveau monde ». Et si on peut rêver : d’une nouvelle nuit du 4 Août 1789 (l’abolition des privilèges) ce sera déjà beaucoup.
Mon #aprèscovid19 personnel :
Un livre sur le management des risques en cours d’écriture. Je remercie tous les acteurs de cette crise de me fournir autant de matière à rédiger. NDLR : d’ailleurs à ce sujet, si vous connaissez un éditeur…Merci d’avance
Et vous, quel sera votre #aprèscovid19 ?
Que pensez-vous entreprendre comme résolutions pour bien surpasser cette crise économique qui risque de nous submerger tous ?
Merci de partager vos idées.
Conclusion en deux questions :
Parmi nos décisionnaires nationaux :
- Combien connaissent-ils le sens du mot congruence ?
- Quel pourcentage applique pour eux cette congruence ?
Les bons managers eux l’utilisent couramment :
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