De tout temps, des progrès sociaux ont été apportés par le commerce. Via le renforcement de liens entre les hommes (les commerçants et leurs clients), tous acteurs d’une certaine adhésion sociale, en particulier dans les petits villages et petites villes, où la fermeture de ces commerces déshumanise les centres de vie.
Les progrès sociaux
Les progrès sociaux contribuent à la recherche d’une amélioration des conditions de vie par une adaptation sociale dans notre société actuelle, Ils sont aussi parfaitement associés aux conditions de vie de l’être humain dans notre civilisation.
Adam Smith souligne que des intérêts, certes contradictoires, des individus (vendeurs acheteurs), créés malgré tout, et à travers les commerçants un développement du « bien général ».
En France
Actuellement en France, plus de trois millions de personnes travaillent dans le commerce (soit 20 % de la population active), dont plus de 700 000 commerciaux. Pour nous dispenser des biens, des moyens de première nécessité, afin de mieux vivre, avec plus de confort. Et aussi de recevoir en juste retour, des salaires, des profits qui à leur tour, feront tourner notre économie locale.
En résumé : Les métiers du commerce ont toujours créé des emplois, de l’intégration sociale, de la richesse souvent équitablement distribuée, sans compter de la formation pour hisser nombre d’entre nous dans « l’ascenseur social ».
Des progrès sociaux fondamentaux :
Inventés par Aristide Boucicaut : tels que, la cantine d’entreprise (gratuite), une assistance médicale, des congés payés, la fermeture le dimanche, une caisse de retraite et de prévoyance, des logements pour les vendeuses, l’intéressement aux bénéfices, les toilettes réservées aux femmes…). Son magasin le Bon Marché avait été ouvert pour que la parisienne puisse y passer une journée à faire du shoping, avec garderie pour les enfants et fumoir-salon de lecture pour les maris.
Émile Zola prit cet exemple pour écrire « Au bonheur des Dames »)
Au XVIIIe siècle,
l’idée de progrès se fonde sur la possibilité de changer le monde à partir de la diffusion de la connaissance. Les philosophes des Lumières misent notamment sur le partage des moyens intellectuels pour transformer la société de l’Ancien Régime. Nos sociétés à dominante agraire et artisanale deviennent celles du commerce et de l’industrie.
Des progrès dans notre vie quotidienne :
Des avancées prodigieuses – comme la machine à vapeur à l’électricité en passant aujourd’hui par la mondialisation, Internet, l’Intelligence Artificielle – nous laissent croire que le génie humain, sera plus facilement partagé et permettra un jour de surmonter la misère. Pourtant la mondialisation du commerce nous révèle.
- des inégalités de plus en plus criantes ;
- une crise sociale visible au quotidien ;
- un rejet très fort des systèmes politiques, des élites et une contestation des « autorités »;
- un repli sur soi de chacun ;
- une révolution technologique de l’information et de la communication, (l’IA) dont les conséquences ne sont pas encore clairement identifiées.
Un progrès des commerçantes africaines : les microcrédits
Particulièrement touchées par l’exclusion financière (plus d’une femme sur deux dans le monde n’est pas bancarisée selon le Baromètre de la microfinance 2014). Les femmes africaines se sont tournées vers le microcrédit pour accéder elles aussi à l’entrepreneuriat (de petits commerces). Aujourd’hui, les micro-entrepreneurs sont en grande majorité des femmes.
Leur progrès social offert
Elles représentent ainsi 73% de la clientèle des Institutions de microfinance et cela leur permet l’accès au crédit, à la formation et à une meilleure socialisation. La capacité des femmes à gérer seule une activité (en particulier commerciale) et à en tirer des revenus. Ceux-ci bénéficient à tous les membres de la sphère familiale cela constitue, en effet, un argument de poids dans l’inclusion des femmes dans les processus de décision au sein du foyer…et une augmentation de 8 % de la scolarisation des enfants.
Des progrès apportés par le commerce : l’ascenseur social ?
La grande distribution est pleine de ces belles histoires de bouchers devenus millionnaires en montant un Leclerc.
« Jean-Paul Pageau a commencé comme ouvrier-boucher et ouvrait son premier magasin à 25 ans. Créateur et développeur, il aura permis la création d’une quarantaine de magasins comme président de la coopérative régionale Est. Un parcours atypique ? Non, celui de nombreux self-made-men français, auxquels le “système” n’aurait accordé aucun crédit. Et qui ont ensuite tout appris sur le terrain, comme celui de savoir s’entourer ».
Aujourd’hui
Les temps ont changé et le prix des supermarchés a grimpé en flèche. Les postulants aux enseignes Leclerc, Intermarché ou U sont plutôt aujourd’hui des diplômés d’écoles de commerce. Pour autant, la coopération commerciale demeure un ascenseur social, selon une étude de la FCA :
- Réalisée auprès de 10 000 coopérateurs (le secteur en compte 32 000 pour 45 000 points de vente – du Leclerc au magasin d’optique – et 147 milliards d’euros de chiffre d’affaires), elle retrace le parcours de ces chefs d’entreprise : plutôt des hommes (75 %) âgés de 50 ans, arrivés sur le marché du travail à 22 ans, ayant franchi le cap de l’entrepreneuriat quinze ans plus tard et détenant 1 ou 2 magasins.
- Seul, 1 commerçant coopératif sur 7 a hérité son commerce de ses parents. 34 % ont créé leur entreprise de toutes pièces et 53 % ont repris une affaire existante. (Philippe-Bertrand).
D’autres progrès dus au commerce
– Une boutique en ligne offre l’avantage de pouvoir exporter ses produits partout dans le monde sans aucune restriction géographique et sans que cela nécessite un investissement temporel ou financier important. Un site e-commerce constitue en effet la meilleure option économique pour de nombreux entrepreneurs aux moyens limités, avec ou sans diplôme.
– L’ensemble des moyens de paiement et des opérations diverses (bons d’achat, promotions, cartes bancaires, PayPal…) s’intègre avec une simplicité enfantine. En ce sens, ils rendent la compatibilité comme une partie de plaisir puisque les taxes, les frais de livraison, les conversions de monnaie ou encore la TVA, sont calculés et intégrés au prix final.
Les commerçants par leurs promotions
nous proposent chaque jour, nombre d’innovations de tous types destinés à :
- nous simplifier notre quotidien ;
- embellir notre environnement ;
- nous permettre de mieux vivre et en meilleure santé ;
- diversifier notre consommation ;
- nous ravir dans de nouveaux divertissements ;
Un progrès social : L’association « le Carillon ».
Un réseau de commerçants apporte des services de vie de base aux personnes sans domicile fixe de votre quartier pour permettre une réinsertion sociale.
Après Paris, Lille, Nantes et Marseille, le projet Carillon a été exporté à Lyon. Il met à contribution : commerçants et particuliers afin de venir en aide aux personnes sans domicile.
« Chacun pour tous », telle est la devise du Carillon, ce projet solidaire émane de l’association La Cloche, portée par Louis-Xavier Leca. « L’idée est de démarcher des commerçants qui s’engageront à rendre des micro-services aux sans-abri », explique Guillaume Masson, coordinateur du projet à Lyon. Les personnes en situation de grande précarité peuvent également en bénéficier. « Ce n’est pas parce que l’on a un toit sur la tête que l’on n’est pas en difficulté pour autant », souligne-t-il.
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