Donner du plaisir au travail (4)

Le plaisir devient donc un nouvel enjeu de management ?

Après l’amélioration des conditions de travail, puis la prévention des risques psychosociaux et enfin le développement du bonheur au travail, voici venu maintenant le temps du plaisir au travail. (duFun at Work”)

le plaisir au travail
le plaisir au travail

Le plaisir au travail

La notion de plaisir est en premier lieu souvent associée à une bonne bouffe, ou alors aux rapports charnels, ou encore aux loisirs mais très rarement au travail.

« L’employee Engagement » est bien différent du « bonheur au travail » ou de la satisfaction au travail, car il se base sur la volonté d’un collaborateur de faire progresser l’entreprise et d’en faire aussi la promotion autour du cercle de ses connaissances, par exemple.

Mais peut-on manager le plaisir ? Qui en est responsable et comment s’y prend-on ? Nous allons donc essayer de bien répondre à ses interrogations.

D’abord le plaisir au travail n’a absolument rien avoir avec la satisfaction, ni le bien-être à son poste, ni à l’implication, ni même à la motivation.  

Le plaisir est provoqué par la dopamine alors que le bonheur résulte de la production de sérotonine. Or, ces deux substances neurochimiques ont des effets opposés. Alors que la dopamine est un excitant qui peut tuer le plaisir la sérotonine est inhibitrice et induit un état de plénitude, de relaxation.

En fait qu’est-ce que le plaisir au travail ?  

Le Bonheur au travail (le ressenti général) 

=  la Motivation (envie avant le travail) 

+ l’engagement (des employés)

x  par le Plaisir (pendant le travail) 

x  par la Satisfaction (contentement après le travail).

4 facteurs de plaisir
4 facteurs de plaisir

Pour quoi faire ?

Selon une étude anglaise, un salarié qui éprouve du plaisir à travailler serait plus productif de 12%. Mais les bénéfices ne s’arrêtent heureusement pas là. Le plaisir réduit de manière très significative :

  • en premier, les risques de burn-out (du surmenage physique) ;
  • mais aussi de brown-out (une perte de sens) ;
  • enfin le bore-out (l’ennui).

…Qui finissent par altérer « l’estime de soi » des travailleurs.

Les managers, des #DispensateursDePlaisir

prenez du plaisir
prenez du plaisir

La quête du plaisir

À la quête du plaisir, nous avons vu fleurir dans des entreprises, à l’image des startup de la Silicon Valley. Des baby-foot, des toboggans, des salles de repos et de méditation, des challenges, du Yoga…même les horaires aménagés, les conciergeries, les garderies n’améliorent que le bien-être, la satisfaction ou la convivialité…Ils ne compensent pas le déplaisir d’un collaborateur à réaliser des activités qu’il n’aime pas.

« Diminuer la souffrance n’augmente pas le plaisir ».

Quelles sont les sources de plaisir au travail ?

Selon une étude :

  • en premier lieu et pour 56% des collaborateurs : cela est duà l’activité elle-même, à savoir : le degré d’autonomie accordé, la variété des missions demandées, le fait de relever des chalenges, l’acquisition de nouvelles connaissances, d’imaginer et de mettre en place ses idées personnelles…
  • pour 32 % : à la nature des relations internes : convivialité, solidarité, soutien affectif et technique, coopération, reconnaissance…
  • pour 8 % : une bonne adhésion à la stratégie et aux projets de l’entreprise, la notoriété et la fierté d’appartenir à une marque donnée et l’adéquation avec les valeurs ou même la défense d’une « grande cause »…
  • et seulement pour 4 % : les conditions de travail rencontrées, la fonctionnalité des locaux, les  rémunérations, les horaires de travail, les temps de transports et l’organisation elle même…

Les managers, des #DispensateursDePlaisir

Par exemple :

l’enseigne Décathlon, dans le cadre de sa « Happy culture », ou les collaborateurs  proposent des idées qui sont sources de plaisir et qui sont bénéfiques pour l’entreprise; la marque leur offre jusqu’à 30% de leur temps pour les concrétiser.

Confier la responsabilité pour développer le plaisir de leurs collaborateurs au travail aux seuls dirigeants et managers est infantilisant et déresponsabilisant pour les autres.

Je me pose une question : chez Facility est-on heureux de venir travailler? C’est bien difficile à mesurer. Quand après une journée, parfois certains restent à discuter dans la cour, le font-ils par plaisir ou pour attendre que la circulation s’améliore et pour rentrer plus facilement ?

Les grands dirigeants d’aujourd’hui :

Tout ceux qui font la une des médias, tels que : Bill Gates (Micro-soft), Steve Jobs (Apple), Elon Musk, (Tesla), Richard Branson (Virgin Group)… ne mettent plus en avant leurs capacités de meneur d’hommes, bien qu’ils en soient toujours d’excellents, mais leur côté « star » de la communication.

Ils soignent particulièrement bien leur image auprès du grand public, espérant ainsi enchanter, voire mobiliser autour de leur seul nom : consommateurs, salariés, et pouvoirs publics :

Bref, ils impressionnent les foules en utilisant leurs immenses possibilités financières amassées par leurs business à :

  • créer des fondations, des musées, des associations d’entre-aide…
  • brasser des sommes d’argent impressionnantes pour le développement de nouvelles entreprises, mais aussi, pour leur train de vie (à l’instar de Marie-Antoinette dans une autre époque).
  • ou bien se soucier du bon développement de la planète.

Ces grands dirigeants qui nous font rêver, ce sont : #DesEnchanteurs.

Des chiffres et des statistiques : https://www.gchatelain.com/chiffres-marquants

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