Un prix Nobel de la Paix à tous les Commerçants ?

Dans l’Histoire, les Commerçants ont souvent été décriés, considérés comme de vils spéculateurs, spoliés, voire massacrés.  Afin de leur Rendre justice, en présentant en leur nom une candidature à un prix #NobeldelaPaix. Pour le rôle qu’ils ont joué dans le développement plus harmonieux de l’humanité toute entière.

A Nobel Prize for the #Paix to all traders ?

En effet, dés le néolithique, avant le commerce, il y avait déjà « des échanges » et par conséquent, ceux-ci avaient contribué à tisser des liens plus apaisées entre entre les hommes.

Plus tard, Les apports du Commerce et des Commerçants dans l’évolution de notre société ont été très nombreux à savoir :

1°) des richesses partagées par les Commerçants

« le premier but du commerce » :

• Le but du commerce n’est pas seulement d’établir des échanges entre les hommes. Le commerce demeure une activité lucrative. C’est-à-dire une activité dont le but est de dégager un profit et éventuellement de s’enrichir.
• De tout temps, depuis Babylone, des hommes ont eu besoin d’argent, de beaucoup d’argent pour conquérir et conserver le pouvoir. Ils devaient lever des armées toujours plus nombreuses. Se procurer des armes. Signer des alliances. Fomenter des trahisons. Se construire des châteaux. Or, à l’époque, pour financer ces immenses appétits, qui pouvaient bien posséder les moyens suffisants pour le faire ? Les grands marchands ! Avec leurs fortunes bâties sur le grand commerce international. Ils assureront l’essentiel de ces emprunts.
• En Chine, les empereurs Song feront de même, avec leurs marchands et leurs féodaux.

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• Des emprunts ? C’est vite dit ! Quand les impôts ou les butins de guerre n’étaient pas suffisants. Ou bien, qu’ils ne rentraient pas assez vite, ils empruntaient. Ou plutôt, ils forçaient les gros commerçants à leur prêter de l’argent, sans intérêts et surtout, non transmissible à leurs successeurs (les dettes s’éteignaient ainsi avec eux) ! Il fallut attendre le début du XIII^e siècle, pour qu’une créance soit, transmissible aux successeurs – Mais souvent, quand les emprunteurs trouvaient une « bonne » raison pour ne pas  rembourser leurs prêteurs. Alors, ils les spoliaient, les expulsaient voire les massacraient. Ainsi en mars 1182, Philippe-Auguste qui vient d’être couronné roi à 15 ans. Il dépouille les Juifs de tous leurs biens et ensuite les contraint à émigrer. Six ans plus tard, toujours à court d’argent, il les rappelle. La plupart de nos rois de France eurent recours à cette même technique :
• Pourquoi emprunter quand on peut prendre ?
• Également forcés, de grands marchands français comme Hugues Aubriot, Jean Le Mercier, Jacques de Beaume… prendront peu à peu les choses différemment. Par exemple, en échange de la gestion des recettes fiscales de l’État, sur les opérations de crédit et sur les droits de douane. Ils créèrent ainsi les « fermiers généraux »… Le Trésor public était né… ainsi que les premiers grands moratoires. Mais cela c’est une autre histoire.

2°) de nombreux emplois proposés par les Commerçants

Actuellement, en France plus de trois millions de personnes travaillent dans le commerce (soit 20 % de la population active), dont plus de 700 000 comme commerciaux, pour nous vendre des biens voire des articles de première nécessité, et ce afin de nous permettre de mieux vivre, de nous offrir un environnement plus confortable.

Henry Miller, qui était un sage, avait compris que “l’ascension sociale n’est pas un paisible voyage, mais un combat acharné contre soi-même et les autres”.

Les acteurs du commerce reçoivent en juste retour, en fait, une plus forte considération, des salaires et des profits qui à leur tour permettront de faire tourner l’économie. 

Les Commerçants ont créé :

• des emplois non délocalisables;
• des revenus ;
• une intégration sociale plus solide;
• de la richesse souvent équitablement distribuée ;
• de la formation et du savoir faire.

3°) Une montée dans ce formidable “ascenseur social” grâce aux Commerçants

De tout temps, le commerce a toujours fait fonctionner un vrai ascenseur social, par le renforcement de liens entre les hommes et par une certaine adhésion sociale. On le constate en ce moment avec la fermeture des commerces dans les villages qui désertifie des lieux de vie (village et centre-ville).

La grande distribution est pleine de ces belles histoires de bouchers devenus millionnaires en montant leur propre magasin (souvent un Leclerc). Mais les temps ont changé et les prix des supermarchés ont grimpés en flèche. en conséquence, es postulants aux enseignes par exemple: Leclerc, Intermarché ou U sont plutôt aujourd’hui des diplômés d’écoles de commerce.

Pour autant, la coopération commerciale demeure toujours un ascenseur social, selon une étude de la FCA.

Quelques chiffres

Dans le secteur de la franchise, une étude réalisée auprès de 10 000 coopérateurs (qui en compte 32 000 pour 45 000 points de vente – du Leclerc au magasin d’optique – et avec 147 milliards d’euros de chiffre d’affaires). elle retrace aussi le parcours de ces chefs d’entreprise : plutôt des hommes (75 %) âgés de 50 ans, arrivés sur le marché du travail à 22 ans, ayant franchi le cap de l’entrepreneuriat quinze ans plus tard en détenant 1 ou 2 magasins.

Seul un “commerçant coopératif » sur 7 a hérité son commerce de ses parents. 34 % ont créé leur entreprise de toutes pièces et 53 % ont repris une affaire déjà existante (Philippe-Bertrand).

Une boutique en ligne

Offre aussi la possibilité à tous de pouvoir exporter ses produits partout dans le monde !le Bon Coin permet maintenant des ventes dans nombre de pays étrangers) sans aucune restriction géographique et sans que cela nécessite un investissement temporel, logistique ou financier important.

Un site e-commerce constitue, en effet, la meilleure oportunité économique pour de nombreux entrepreneurs courageux aux moyens limités, avec ou sans diplôme.

Le système de la franchise

Il permet au commerçant franchisé de commencer une activité en bénéficiant de moyens qui ont déjà fait leurs preuves : par exemple des lignes de produits, des outils marketing clés en main, la publicité étant assurée au niveau national par le franchiseur, des aménagements, des techniques de vente éprouvées. La franchise permet donc une réussite plus garantie et aussi plus rapide.

L’ensemble des moyens de paiement et des opérations diverses comme les bons d’achat, les promotions, les cartes bancaires, Paypal…) s’intègre au business avec une simplicité enfantine. En ce sens, ils rendent la compatibilité facile qui peut devenir, elle aussi une partie de plaisir, puisque les taxes, les frais de livraison, les conversions de monnaie ou encore la TVA, sont calculés et intégrés au prix final.

Pour relancer cet ascenseur social :

Certains affirment que cet ascenseur social s’est définitivement arrêté. Moi, simple entrepreneur passionné, je pense qu’il a simplement ralenti.

À NOUS DE LE RELANCER !!!

Plan pour remonter dans l’ascenseur :

Pour faire repartir cet ascenseur, je proposerais deux mesures (qui risquent de décoiffer) :

1°) pendant une période de deux à trois ans on attribuerait au bac, 100% de réussite*, à tous les élèves passant l’examen. Afin de permettre à tous de pouvoir poursuivre des études supérieures (les vraiment nuls ou les fainéants seront de toutes façons très vite rattrapés) et de pouvoir placer ainsi le plus grand nombre de candidats devant la porte de l’ascenseur.

*Le bac “dévalué” de 1968 (attribué à beaucoup) a été la cause par la suite,  d’un surcroit de réussites dans des études supérieures et de plus de succès professionnels – avec pour eux des salaires supérieurs.

2°) Faire accompagner (comme mesure obligatoire) chaque étudiant en difficulté, par un cadre retraité ou au chômage avec comme mission (rémunérée à la réussite ou non de son “filleul”). Puis, suivie ensuite d’une aide financière conséquente de l’État pour LES accompagner dans leur projet à venir.

Cela représenterait aussi une double mesure contre le chômage et le manque de qualification des jeunes et des séniors, sans compter sur un coup de pouce sur l’intégration inter générationnelle.

Qu’en pensez-vous ?

Avez-vous, vous-même (comme moi) déjà bénéficié d’un “ascenseur social” ?

4°) De grands Commerçants ont initié des progrès sociaux fondamentaux :

• Ainsi, Aristide Boucicaut créateur du Bon Marché (à lire dans le 6e chapitre de « The commerce, une histoire de l’humanité »). Il inventa : la cantine d’entreprise (gratuite), une assistance médicale, les congés payés, la fermeture du dimanche, l’évaluation au mérite, une caisse de retraite et de prévoyance, des logements pour les vendeuses, l’intéressement aux bénéfices, les toilettes réservées aux femmes…). Son magasin le Bon Marché avait été créé pour que la Parisienne puisse se libérer une journée et faire du shopping (avec une garderie et des jeux pour les enfants et un fumoir-salon de lecture pour les maris).
• Émile Zola prit cet exemple pour écrire « Au bonheur des Dames » ;

Des progrès sociaux via les Commerçants :

• Au XVIIIe siècle, l’idée de progrès se fonde sur la possibilité de changer le monde à partir de la diffusion de la connaissance. Les philosophes des Lumières misent notamment sur le partage des moyens intellectuels pour transformer la société de l’Ancien Régime. 
• Nos sociétés à dominante agraire et artisanale deviennent celles du commerce et de l’industrie ;
• Des avancées techniques prodigieuses – de la machine à vapeur à l’électricité (en passant aujourd’hui par la mondialisation, Internet et l’intelligence artificielle…) – laissent croire que le génie humain, sera plus facilement partagé et permettra un jour de surmonter la misère.

Dans les pays en voie de développement

• Les commerçantes africaines et les micro crédits : particulièrement touchées par l’exclusion financière (en effet plus d’une femme sur deux dans le monde n’est pas bancarisées selon le baromètre de la micro finance 2014), les femmes africaines se sont tournées vers le micro crédit pour accéder elles aussi à l’entrepreneuriat (de petits commerces). Aujourd’hui, ces micro-entrepreneurs sont en grande majorité des femmes. La capacité des femmes à gérer seules, une activité, en particulier commerciale, leur offrira des revenus qui bénéficieront à tous les membres de la sphère familiale. Cela permet un argument de poids dans l’inclusion des femmes dans les processus de décision au sein du foyer…ainsi qu’une augmentation de 8 % de la scolarisation des enfants.

Avant, monter dans la pyramide sociale cela signifiait aussi gagner plus d’argent et “devenir riche”. De nos jours, c’est terminé. Si vous voulez monter dans l’ascenseur social vous devez :

• si vous êtes étudiant, intégrez une corporation ;
• si vous êtes salarié, intégrez un syndicat ;
• si vous n’êtes rien, intégrez un parti politique ;

Si en revanche vous êtes :

• courageux, ambitieux, indépendant, obstiné ;
• que vous sentez être toujours à l’écoute des autres;
• que vous êtes disposé à ne pas compter vos heures pour réussir un projet qui vous tient à cœur…

En conclusion : devenez Commerçants

Alors là, avec obstination, car en devenant Commerçants, on n’y réussit pas toujours du premier coup), mais vous aurez plus tard, de fortes possibilités de monter dans cet ascenseur social.

À suivre…