Le mec, – le macho – et sa voiture, ils l’ont tué

Le-reve-automobile Le rêve automobile

La vente de voitures par abonnement, un futur 2020 – ?  

« Le mec – le macho – et sa bagnole », le rêve automobile c’est fini et ce sont les pros de l’Automobile eux même qui l’ont tué ! Certes bien aidés par nos dirigeants politiques.

La voiture ne fait plus rêver, elle ne sert plus désormais qu’à nous plonger dans un océan de contraintes (les 80 km/h, la ceinture attachée et d’interdits divers…) qu’à nous menacer d’amendes, de nous jeter en prison (le nombre élevé de détenus pour un délit routier) et qu’à nous empoisonner à petit feu (particules fines, CO2). Bref dans nos rêves, la voiture ne s’illustre plus que par des menaces, des dangers, des interdits et des contraintes. Tout du moins cela représente la quasi totalité des messages que l’on entend sur la voiture (même dans la Pub à la télé).

Pour faire de la prospective, on peut regarder dans le marc de café, mais on peut aussi, d’une manière plus fiable, observer des signaux faibles présents et en déduire logiquement ce qu’il en adviendra de l’avenir.

Qu’observe-t-on aujourd’hui ?

  • dans beaucoup de domaines « l’usage tend à remplacer la possession » ;
  • le processus décisionnel d’achat du client. Cela se passe désormais en amont de la venue du client dans la concession. De plus, de nouveaux concurrents cherchent à s’installer sur le marché, on peut citer Apple ou encore Google qui aimeraient accéder à ce marché afin de surfer sur le capital sympathie qu’ils ont obtenu auprès des jeunes générations.
  • la voiture dans un ménage, ne constitue plus le budget prioritaire quoi que restant toujours très important ;
  • pour les urbains, avoir une voiture ne constitue plus une nécessité (un quart des parisiens ne possèdent pas de voiture personnelle) ;
  • la voiture n’est plus l’objet sacré qu’on ne prêtait jamais à un tiers et qui faisait l’objet de toutes ses attentions ;
  • la voiture « ça pue et ça pollue », ça mange l’espace vital des piétons des villes ;
  • des alternatives moins onéreuses et plus « citoyens-responsables » à l’automobile se multiplient ;
  • La voiture pousse à l’inactivité elle est donc une cause de l’obésité grimpante dans la population. Marcher, faire du vélo ou prendre le transport en commun font dépenser des calories,
  • elle pousse les pays occidentaux au colonialisme militaire et économique afin d’assurer leur approvisionnement en pétrole
  • la voiture déconnecte le conducteur de la véritable réalité dans laquelle il se trouve. Dans sa voiture, il est rare d’avoir des contacts sociaux spontanés avec les personnes qui nous entourent et cela pousse à l’hyper-individualisme.
  • la voiture est l’une des premières causes de mort accidentelle (en particulier chez les jeunes). Elle peut même devenir une « arme par destination » dans les mains de quelqu’un qui perd ses capacités.

De toutes façons, posséder une voiture reste très onéreux et ça ne s’arrêtera pas! Calculez combien vous coûtent votre voiture : les assurances, l’essence, les frais d’entretien, les réparations, le parking, la dépréciation de sa valeur avec le temps…

À l’avenir (2025 – 2030) on n’éprouvera plus le besoin de posséder un véhicule personnel, tout en conservant la nécessité de l’usage d’un mode de transport individuel (surtout hors des centres urbains) ;

Alors, on n’achètera plus de voiture, mais on s’abonnera aux usages apportés par l’automobile !

On souscrira simplement un droit d’utilisation de l’automobile. De surcroit l’usager de ce « multi-service auto », voit les utilisations varier au cours de l’année, au gré de circonstances particulières et il voudra que celles-ci s’adaptent à ses besoins du moment, ainsi l’usage d’une voiture pourra varier selon :

  • un usage quotidien, en ville, d’une simple caisse à savon électrique,
  • le besoin d’une familiale pour partir en vacances avec les enfants ;
  • l’envie de respirer le grand air sur la grande route des Alpes pour aller frimer en célibataire au volant d’une décapotable sur la côte d’Azur ;
  • la nécessité d’un fourgon pour déménager l’armoire normande de son grand père ;
  • le standing d’une berline grand luxe, pour aller au mariage d’un copain ;
  • sans compter sur toutes les options de services annexes (streaming, conciergerie, autres abonnements qui pourraient venir s’ajouter ponctuellement au contrat de base. Sur ce plan va se développer tout un marché de nouvelles prestations (qu’on ne connait pas encore). La marque automobile devenant ainsi un fournisseur de services sous abonnement.

Toutes ces envies, aucun modèle, d’aucune marque ne peut les assouvir entièrement. Seul un « abonnement véhicule » de longue durée pourra satisfaire tous ces besoins.

Prenons un exemple : je souscris un abonnement de 36 mois à l’usage d’un véhicule de la marque Renault, je choisis un modèle de base, pour mon utilisation principale, (options couleurs comprises), mais à chaque fois que j’ai une envie particulière, je me rends à une plateforme d’échange (un concessionnaire Renault) pour procéder à un échange ponctuel ou limité dans le temps, quitte à reprendre son modèle de base après avoir assouvi son envie.

Cet abonnement pourrait être limité à des périodes précises : pas durant mon mois de vacances que je passe habituellement aux Caraïbes, ou pas l’hiver où je préfère la sécurité des transports en commun…

Pour simplifier cet usage de la voiture et pour compresser les coûts, l’abonnement serait un « tout compris » (usage, assurance, entretien garanti , voire l’essence).

Qui pourrait offrir les modalités du contrat par abonnement :

  • soit une marque auto, généraliste, avec une large gamme, désireuse d’innover ou de fidéliser ;
  • soit un grand loueur auto, d’implantation nationale, avec là aussi un large éventail de modèle « à échanger » selon l’usage.

Il est évident que cette vente par abonnement demeure plus complexe à gérer, mais le big data et l’IA sont faits pour cela.

L’abonnement “usage automobile”

devient pour les marques la possibilité d’entrer dans un nouveau marché, donc de nouveaux revenus : celui de l’offre de prestations de services digitaux (applications, streaming, conciergerie, réservations événementielles et touristiques, ventes de produits dérivés, cartes d’abonnements, de privilèges, de fidélité, club de rencontre…) en utilisant l’automobile elle même, comme la clé d’accès à ces services à l’aide d’une commande vocale. À  l’instar des Tesla qui avec leur écran 17 pouces et leur accès à Google ouvrent la porte toutes ses offres.

Actuellement Google travaille avec Volvo sur un système “d’info-divertissement” sous Androïd qui va bouleverser l’usage de la voiture.

Les voitures électriques, avec leurs batteries à renouveler périodiquement d’adapte parfaitement aux ventes par abonnement.

La voiture de demain sera un ordinateur monté sur quatre roues (le record actuel : un écran de 48 pouces pour une marque automobile chinoise (Byton). Tous les services digitaux proposés alors, seront eux sur abonnement selon les besoins et envies du conducteur, car s’ajustant dans le temps, alors pourquoi acheter le support de ses services (la voiture)?

Qui pourrait souscrire un tel abonnement :

  • soit des particuliers ;
  • soit des pro « multi-usages »
  • soit des acheteurs de flottes d’entreprise, désireux d’en offrir plus aux salariés de leur entreprise.

L’abonnement : « usage d’un véhicule »

À la place d’une vente sèche, apporterait un avantage concurrentiel considérable pour la marque qui se lancerait la première, il accélérerait la rotation de son parc de voitures d’occasion, tout en augmentant le trafic vers leurs concessionnaires.

NB : je suis disponible pour venir chez vous présenter les détails de cette nouvelle pratique commerciale dans l’automobile. (personnellement, je n’ai rien à vendre ni à proposer, mais simplement de défendre une prédiction personnelle, que j’ai tenté mettre en oeuvre en 1965 !!! ).

À l’époque le monde de l’automobile n’y était pas foncièrement opposé, car l’important était de sortir des « ventes » mais les banquiers (la finance) m’ont pris pour un fou : « du leasing pour des particuliers, ce n’est pas possible ! »

Qu’en pensez-vous aujourd’hui ?

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