Des applications pour… « mieux manger »

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Pourquoi utiliser une application…pour mieux manger ?

Les consommateurs pour se nourrir ont commencé par cueillir, chasser, récolter, puis au début du commerce ils choisissaient sur les marchés, parmi des produits génériques (de la farine, de la viande, des légumes…). Pour les vendeurs aucune notion de qualité, ni d’e-réputation. Ils vendaient tout simplement de l’alimentation et les acheteurs s’en accommodaient.

On pense généralement que les Gaulois mangeaient des sangliers tous les jours, en fait c’était surtout du cochon qu’ils élevaient et des rongeurs qu’ils chassaient.

Au Moyen Âge, s’instaura une habitude « culturelle » : le choix des animaux qu’on pouvait consommer dépendait de son niveau sur l’échelle sociale (et aussi économique bien sûr) plus on était haut placé dans la hiérarchie plus on mangeait des animaux proches de Dieu dans le ciel : les oiseaux et les grands mammifères pour le Roi et les seigneurs ; les lapins, le poisson et autres rongeurs pour les paysans.

Malgré les nombreux « accidents » alimentaires de cette époque, nulle contestation ne venaient des consommateurs.

En 1860 (Pears Soap), apparu la première marque commerciale, engageant le fabricant à une certaine qualité et à une certaine constance de fabrication. Ainsi naquit le sentiment d’une meilleure qualité des produits de marque. Les consommateurs peu avertis accordaient alors une confiance absolue aux marques.

Cette charge s’est reporté ensuite sur les grands distributeurs (grande distribution) qui n’ont pas souhaité ou pas su endosser cette responsabilité, devenue de fait une exigence des « nouveaux » consommateurs.

Aujourd’hui, consommer est-il devenu dangereux ? 

Les scandales à répétition ont creusé une défiance qui n’épargne aucune famille de produits. La liste des éléments suspicieux ne cesse de s’allonger au point que bien consommer se complique.

Aux questions de santé publique s’ajoutent des considérations éthiques, à l’image du bien-être animal. En plus du combat sur le bon et de l’utile, s’ajoute celui du sain et de l’éthique.

Face à ces peurs, le bien consommer est contraint de se réinventer. De nouveaux repères nutritionnels apparaissent. Les réponses sont techniques, commerciales et marketing.

Le digital propose ainsi aux consommateurs des outils (des logiciels) pour plus de transparence et de responsabilité, à l’instar des applications qui informent sur la composition d’un produit. De par ces nombreux incidents de consommation (plus au moins volontaires, disons acceptés par les fabricants). Ces risques ont ébranlés cette confiance totale et les consommateurs se sont mis à douter sérieusement, en cherchant à se prémunir de ces risques de consommation devenus pour eux intolérables, d’où l’apparition d’applications pour « mieux consommer » qui permettent de choisir et de consommer en toutes connaissances de cause.

Une application à quoi ça sert ?

Aujourd’hui, beaucoup de monde utilise déjà des applications, sur un ordinateur ou sur un Smartphone. Plus d’un Français sur trois se connecte chaque jour sur Facebook et Google enregistre 40 millions de visiteurs uniques chaque mois. Les applications en ligne concernent tous les secteurs d’activité et offrent de nouveaux services dans tous les domaines.

Deezer et Spotify ont commencé par proposer leurs services gratuitement sur la base d’un modèle publicitaire à partir de 2007, 2008.

Airbnb, c’est aujourd’hui deux millions de logements accessibles dans 191 pays.

Via des objets connectés vous pouvez commander à distance la gestion de votre domicile (chauffage, sécurité…). Chaque possesseur d’un mobile possède au moins une dizaine d’applications sur son téléphone et ça ne fait que de commencer.

Nous sommes face à une véritable déferlante de « logiciels » en ligne…

Il est aujourd’hui très simple (et peu onéreux) de créer sa propre application, des prestataires nombreux existent pour vous y aider. Elles se prêtent à merveille à un usage nomade et se posent en sérieux concurrent à la clé USB remplie de softs, type Framakey.

Ainsi sont nés des applications pour presque tout et en particulier pour vous aider à prendre en main votre bonne santé en vous éclairant sur vos achats alimentaires selon vos exigences, sans tenir compte des étiquettes des fabricants souvent illisibles, parfois trompeuses, mais de toutes façons orientées pour le « bien » de la marque.

Des applications pour « mieux manger » :

legumes

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  • « YUKA », cette évaluation indépendante basée sur 3 critères :
    • Qualité nutritionnelle : Cette évaluation prend en compte la quantité d’énergie, de graisses saturées, de sucres, de sel, de fruits et légumes, de fibres et de protéines du produit. La méthode de calcul repose sur le Nutriscore (marque de Santé publique France), construit par le Professeur Serge ;
    • Additifs : Yuka se base sur de nombreuses sources ayant étudié la dangerosité des additifs alimentaires, parmi lesquelles se trouvent : “Additifs alimentaires” de Corinne Gouget, “Les additifs alimentaires” de Maire-Laure André ainsi que les études de l’UFC que choisir ;
    • Dimension biologique : Les produits considérés comme biologiques sont ceux disposant du label bio français (AB) et/ou du label bio européen (Eurofeuille).
  • L’appli « Y’A Quoi Dedans » (magasins système U). Scannez et vous trouvez les ingrédients de milliers de produits alimentaires, quelle que soit leur marque. Avec les nombreux filtres et critères disponibles, renseignez facilement vos préférences alimentaires et consommez ce qui vous correspond vraiment ;
  • Youmiam(gratuite, Androïd et iPhone). Indiquez le nombre de personnes que vous êtes à table, les produits que vous n’aimez pas, vos allergies alimentaires… et l’appli vous propose des recettes adaptées à votre profil.
  • Fat Secret(gratuite, Androïd et iPhone) : vous pourrez désormais calculer aisément le nombre de calories assimilées dans la journée et connaître les apports en glucides (sucres), lipides (graisses) que vous apporte chaque produit. Précisez vos activités physiques pour connaître le nombre de calories brûlées chaque jour.

Prospective:

A terme, quand des expérimentations des FAI comme la fibre optique seront devenus l’équipement courant de tous, ces applications pourront envahir notre environnement numérique. France Télécom et Free testent aujourd’hui des connexions à 100 Mbits/s, une vitesse 5 fois supérieure à l’ADSL 2+, qui garantirait des transferts quasi instantanés !

Que mangerons-nous demain ?

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