
L’ascenseur social
un formidable ascenseur social :
De tout temps, le commerce a toujours fait fonctionner un vrai ascenseur social, par le renforcement de liens entre les hommes et par une certaine adhésion sociale. On le constate en ce moment avec la fermeture des commerces dans les villages qui déshumanise ces lieux de vie (villages et centres-villes).
Actuellement en France plus de trois millions de personnes travaillent dans le commerce (20 % de la population active), dont plus de 700 000 commerciaux, pour nous dispenser des biens, des articles de première nécessité, afin de mieux vivre, ou d’un meilleur environnement de notre vie quotidienne.
Henry Miller qui était un sage, avait compris que l’ascension sociale n’est pas un paisible voyage, mais un combat acharné contre soi-même et les autres.
Les acteurs du commerce reçoivent en juste retour, une forte considération, des salaires et des profits qui feront à leur tour tourner notre économie.
Les métiers du commerce ont créé :
- des emplois, des revenus ;
- de l’intégration sociale ;
- de la richesse souvent équitablement distribuée ;
- de la formation, du savoir faire
Le commerce a hissé nombre d’entre nous dans « l’ascenseur social ».
De grands commerçants ont initiés des progrès sociaux fondamentaux :
- Aristide Boucicaut du Bon Marché (à lire dans le 6e chapitre de « The commerce, une cette histoire de l’humanité »). À savoir : la cantine d’entreprise (gratuite), une assistance médicale, des congés payés, la fermeture le dimanche, une caisse de retraite et de prévoyance, des logements pour les vendeuses, l’intéressement aux bénéfices, les toilettes réservées aux femmes…). Son magasin le Bon Marché avait été créé pour que la Parisienne puisse y passer une journée à faire du shopping avec une garderie pour les enfants et un fumoir-salon de lecture pour les maris (Émile Zola le prit comme exemple pour écrire « Au bonheur des Dames ») ;
- Au XVIIIe siècle, l’idée de progrès se fonde sur la possibilité de changer le monde à partir de la diffusion de la connaissance. Les philosophes des Lumières misent notamment sur le partage des moyens intellectuels pour transformer la société de l’Ancien Régime. Nos sociétés à dominante agraire et artisanale deviennent celles du commerce et de l’industrie ;
- Des avancées prodigieuses – de la machine à vapeur à l’électricité (en passant aujourd’hui par la mondialisation, Internet et l’intelligence artificielle…) – laissent croire que le génie humain, sera plus facilement partagé et permettra un jour de surmonter la misère.
- Les commerçantes africaines et les microcrédits : particulièrement touchées par l’exclusion financière (plus d’une femme sur deux dans le monde n’est pas bancarisée selon le Baromètre de la micro finance 2014), les femmes africaines se sont tournées vers le micro crédit pour accéder elles aussi à l’entrepreneuriat (petits commerces). Aujourd’hui, les micro-entrepreneurs sont en grande majorité des femmes. La capacité des femmes à gérer seules, une activité, en particulier commerciale, et à en tirer des revenus qui bénéficient à tous les membres de la sphère familiale. Cela permet un argument de poids dans l’inclusion des femmes dans les processus de décision au sein du foyer…et une augmentation de 8 % de la scolarisation des enfants.
La grande distribution dispensateur de progrès social :
Elle est pleine de ces belles histoires de bouchers devenus millionnaires en montant un Leclerc. Les temps ont changé et les prix des supermarchés ont grimpé en flèche. Les postulants aux enseignes Leclerc, Intermarché ou U sont plutôt aujourd’hui diplômés d’écoles de commerce. Pour autant, la coopération commerciale demeure un ascenseur social, selon une étude de la FCA.
Réalisée auprès de 10 000 coopérateurs (le secteur en compte 32 000 pour 45 000 points de vente – du Leclerc au magasin d’optique – et 147 milliards d’euros de chiffre d’affaires), elle retrace le parcours de ces chefs d’entreprise : plutôt des hommes (75 %) âgés de 50 ans, arrivés sur le marché du travail à 22 ans, ayant franchi le cap de l’entrepreneuriat quinze ans plus tard et détenant 1 ou 2 magasins.
Seul un “commerçant coopératif » sur 7 a hérité son commerce de ses parents. Et 34 % ont créé leur entreprise de toutes pièces et 53 % ou ont repris une affaire existante (Philippe-Bertrand).
Une boutique en ligne offre aussi la possibilité à tous (le Bon Coin permet maintenant des ventes dans nombre de pays étrangers) de pouvoir exporter ses produits partout dans le monde sans aucune restriction géographique et sans que cela nécessite un investissement temporel, logistique ou financier important.
Un site e-commerce constitue, en effet la meilleure option économique pour de nombreux entrepreneurs courageux aux moyens limités, avec ou sans diplôme.
Le système de la franchise permet au commerçant franchisé de commencer une activité en bénéficiant de moyens qui ont déjà fait leurs preuves : lignes de produits, outils marketing clés en main (la publicité est assurée au niveau national par le franchiseur), aménagements, techniques de vente. La franchise permet donc une réussite plus assurée et plus rapide.
L’ensemble des moyens de paiement et des opérations diverses (bons d’achat, promotions, cartes bancaires, Paypal…) s’intègre avec une simplicité enfantine. En ce sens, ils rendent la compatibilité qui devient elle aussi une partie de plaisir puisque les taxes, les frais de livraison, les conversions de monnaie ou encore la TVA, sont calculés et intégrés au prix final.
Les commerçants par leurs promotions nous proposent chaque jour, nombre d’innovations de tous types destinées à
- nous simplifier notre quotidien ;
- embellir notre environnement ;
- nous permettre de mieux vivre et en meilleure santé ;
- diversifier notre consommation ;
- nous ravir dans de nouveaux divertissements ;
L’association « Le Carillon » :
Un réseau de commerçants apporte les services de base aux personnes sans domicile de votre quartier pour permettre leur réinsertion.
Après Paris, Lille, Nantes et Marseille, le projet Carillon a été exporté en juin dernier à Lyon. Il met à contribution commerçants et particuliers afin de venir en aide aux personnes sans domicile. « Chacun pour tous », telle est la devise du Carillon, projet solidaire émanant de l’association La Cloche, portée par Louis-Xavier Leca. « L’idée est de démarcher des commerçants qui s’engageront à rendre des microservices aux sans-abri », explique Guillaume Masson, coordinateur du projet à Lyon. Les personnes en situation de grande précarité peuvent également en bénéficier. « Ce n’est pas parce que l’on a un toit sur la tête que l’on n’est pas en difficulté pour autant », souligne-t-il.
Monter dans la pyramide sociale signifiait avant, gagner plus d’argent, devenir plus riche.

ascenseur social
Ça, de nos jours, c’est terminé. Si vous voulez monter dans l’ascenseur social vous devez :
- si vous êtes étudiant, intégrer une corporation ;
- si vous êtes salarié, intégrer un syndicat ;
- si vous n’êtes rien, intégrer un parti politique ;
Si en revanche vous êtes :
- ambitieux, indépendant, obstiné ;
- que vous sentez être bien à l’écoute des autres;
- que vous êtes disposé à ne pas compter vos heures pour réussir un projet qui vous tient à coeur …
Alors là, devenez commerçants (avec obstination, on n’y réussit pas toujours du premier coup) , vous aurez de fortes possibilités de monter dans cet ascenseur social.
Pour relancer cet ascenseur social en France :
Certains affirment que cet ascenseur social s’est définitivement arrêté.
Moi, simple entrepreneur passionné, je pense qu’il s’est simplement ralenti.
Pour le faire repartir je proposerais deux mesures (qui risquent de décoiffer) :
1°) pendant une période de deux à trois ans on attribuerait le bac (100% de réussite) à tous les élèves passant l’examen, afin de permettre à tous de pouvoir poursuivre des études supérieures (les vraiment nuls ou les fainéants seront de toutes façons très vite rattrapés) et de pouvoir placer le plus grand nombre devant la porte de l’ascenseur.
Le bac “dévalué” de 1968 (attribué à beaucoup) a été la cause d’un surcroit de réussite dans des études supérieures et de plus de réussites professionnelles par la suite (avec encore aujourd’hui des salaires supérieurs).
2°) Faire accompagner (une mesure obligatoire) chaque étudiant en difficulté, par un cadre retraité ou au chômage avec comme mission , (rémunérée au résultat sur la réussite de son “filleul”). Avec une aide financière de l’État pour accompagner un projet à venir.
Qu’en pensez-vous ?
Avez-vous déjà bénéficié d’un “ascenseur social” ?
Guy, voici une petite idée pour répondre à votre question et qui va dans votre sens. Il y aurait sans doute des dizaines de milliers emplois à créer au service des autres, car on a tous quelque chose à apprendre à quelqu’un d’autre. La démarche pourrait partir des chômeurs en considérant pour chacun ce qu’il pourrait faire pour la société ou ce qu’il pourrait apprendre à quelqu’un. Autrement dit, c’est la personne à la recherche d’un emploi qui devient créatrice d’une activité. C’est simple et révolutionnaire, on utilise les compétences d’une personne pour le bien de la communauté. On arrête donc de considérer les chômeurs comme des moins-que-rien, mais au contraire on les voit comme une minière de talents. Bien sûr, comme vous le soulignez, ces missions devront être aidées et rémunérées par l’Etat.
Denis c’est une excellente idée : “la personne à la recherche d’un emploi qui devient créatrice d’une activité”. En effet un “momentanément sans activité” et particulièrement concernant un cadre, cela ne signifie qu’il devient subitement un moins-que-rien, qu’il n’a plus aucune utilité possible pour la communauté. Il y a toujours quelqu’un à qui, il pourrait transmettre son savoir-faire ou pour le moins son expérience de la vie. Ce quelqu’un ce pourrait être (sûrement) un jeune en difficulté pour monter dans l’ascenseur social. (énorme source d’intégration).
Une différence entre un “ascenseur social” et un “escalier social”: le deuxième demandant plus d’efforts, mais ils permettent tous les deux de s’élever. L’escalier étant plutôt l’apanage du sport et de l’armée.