« Donner du sens au commerce » aux Éditions Kawa, je recommande chaudement sa lecture. Frank Rosenthal vient de nous offrir un excellent livre (janvier 2018).
Donner du sens au commerce est excellent
son titre qui instantanément m’a fait comprendre pourquoi dans le commerce, avec les mêmes articles, à peu près mêmes les « bas prix », les mêmes « non-commodités » d’achat, les mêmes tristes services clients. Bref, pourquoi certains commerçants ou distributeurs réussissent mieux que les autres.
son contenu, car il s’est entouré de nombreux (22) « grands témoins » qui justement nous expliquent pourquoi et comment ils ont « boosté » leur business en donnant du sens à leurs affaires. Je pourrais ajouter du « bon sens » à leur commerce.
Le client est roi
Donner du sens au commerce par :
l’alimentation et la santé ;
l’amélioration de l’habitat et du cadre de vie ;
l’accomplissement personnel et aux loisirs ;
l’expérience et à la relation avec les clients ;
Permettez-moi d’ajouter : « donner du sens à MA vie ».
Le sens du commerce
Pour l’auteur, donner du sens au commerce :
« c’est justifier la fréquentation d’une enseigne, d’un magasin ou d’un site, lui donner au-delà des achats une vraie raison d’être, que ce soit par les produits et l’offre, les services et l’expérience client ».
1) Quelques témoignages de ces « grands témoins » (1/3)
Michel-Édouard Leclerc : « Les entreprises qui ne sont pas dans l’utilité sociale…ne survivront pas ».
Henri Kaufman (Kawa) : « Ils veulent (les acheteurs) que les magasins donnent du sens à leurs achats. Comment ? Tout simplement en mettant en scène leurs valeurs ».
Dominique Schelcher (Système U) : « les jeunes générations sont prêtes à s’engager, à donner de leur imagination et de leur énergie pour un projet qui leur semble clair, juste, ambitieux. Un projet riche de sens devient un moteur pour l’action et l’engagement ».
Donner du sens au commerce : La valeur du sens
Philippe Guilbert (Toluna) : « Les clients attendent des leaders un vrai engagement. Face aux risques alimentaires et à la complexité de certaines innovations technologiques… Le commerce d’aujourd’hui ne se contente pas de mettre à disposition des articles, il doit être porteur de sens et valeurs pour fidéliser sa clientèle ».
Emmanuel Faber (Danone) : « Ce sens doit servir : la souveraineté de chaque individu sur son alimentation. Nous devons entrer dans une totale transparence et accompagner le mouvement de l’anti-gaspi, du partage ».
Georges Lewi (mythologue) : C’est le rôle du commerce au sens commercial du terme de favoriser ces rencontres indispensables et cette reconnaissance dont chacune et chacun a besoin pour continuer de vivre ».
Olivier Bailloux (Publicis) : Une grande majorité de marques pourrait disparaître sans que les consommateurs ne s’en soucient véritablement ».
Danielle Rapoport (Psycho-sociologue) : « La notion de juste prix est un concept intéressant car il recouvre des notions éthiques, symboliques et économiques ».
Jeff Bezos (Amazon) (la plus-value des idées) : « Nous continuerons à nous concentrer en permanence sur l’amélioration de l’expérience d’achat ».
Jean Watin-Augouard (Historien) : « Les magasins vont se renouveler pour devenir des points de sociabilité, d’échange et de co-création ».
Alexandre Fauvet (Fusalp) : « Cette nouvelle façon de consommer oblige à une plus grande transparence de l’information, à une plus grande « traçabilité » et à une plus grande justesse dans l’élaboration des produits ».
Patrick Marguerite (Biocoop) : « Les combats portés par Biocoop sont la culture bio, le manger sain et la responsabilité sociale ».
Alexandra Bouthelier (FCCA) : « Ce besoin de sens, de responsabilité, d’engagement est une lame de fond, confirmée par les nouvelles générations et dans laquelle le commerce est fortement impliqué ».
Patrice Guégan (Biomonde) : « Je crois beaucoup aux commerces qui seront capables de se réinventer en véritables « lieux de vie » dans un futur proche les gens ont un fort besoin de recréer du lien dans un monde de plus en plus digitalisé ».
Ludovic Dubreuil (cidriculteur) : « Les Hypermarchés s’essoufflent, le commerce de proximité retrouve des couleurs ; les circuits courts explosent. De nouvelles formes de commerces doivent émerger, pour non seulement respecter le consommateur, mais aussi rendre sa place au producteur. Bref remettre l’HUMAIN au cœur du commerce ».
Hervé Flambard (Carrefour Market) : « Dans un monde où la confiance est mis à mal par l’actualité, mais aussi par la défiance qui oppose parfois de façon « spontanée » les grands groupes et le public, donner du sens apparaît plus que nécessaire ».
Nicolas Chabanne (C’est qui le Patron ? « Je me suis dit, si je rassemble 100 000 personnes, que je leur explique qu’en payant le lait 4 € de plus par an cela permet à un agriculteur de vivre et que je leur demande s’ils achèteraient un lait équitable… »
« Le consommateur veut savoir où va son argent, à quoi et à qui il sert ».
« Tout va plus vite et le consommateur a du pouvoir (par le digital), il le sait et l’utilise ».
Frédéric Nicolas (IRI) : « S’il y a une chose à retenir sur le sens, c’est que si la communication (et les magnifiques publicités de plusieurs minutes) est utile, la priorité est de prouver le sens en magasin, au jour le jour via des actions concrètes ».
Rémi Henry (L’Atelier du Confiseur) : « Demain, il faudra faire encore plus de pédagogie, de transmission de connaissance, aussi bien pour ceux qui doivent être formés, que pour les clients, pour mieux faire comprendre le sens de notre action et surtout la volonté de recherche de qualité permanente ».
Thierry Cotillard (Intermarché) – Producteurs-commerçants : « Il va falloir se réinventer pour répondre à deux phénomènes que sont les nouvelles attentes des consommateurs et les nouvelles pratiques de consommation ».
Donner du sens au commerce… à suivre avec 2 nouveaux articles :
Auteur-Blogueur - Prospectiviste - Responsable Qualité ISO 9001- Directeur Général - Sérial Entrepreneur de : Facility, MC management, Espace Relation Client, Wiki Marketing...
Co-fondateur du Think Tank : COMMERÇANTS DU MONDE
Contacts: top@the-commerce.com. - guycouturier83@orange.fr -
Publications : Guide pratique du marketing (2014) Éditions La Société des Écrivains - ISO 9001 version 2015 (iBook gratuit) 2018) - Le couteau suisse de la qualité (iBook gratuit 250 pages 2015) - Le Marketing de l’Enchantement (2016) – Éditions Kawa - La Qualité garantie (2017) Éditions Édilivre - Mythes et mystères de l'Île de Pâques (iBook gratuit 50 pages) - Marketing & Commerce - Évolutions et Prospective (iBook gratuit de 207 pages) - The commerce... une histoire de l'humanité (iBook gratuit de 300 pages) - Le commerce d'aujourd'hui et de demain (iBook gratuit de 320 pages) - Les MARKETING Évolutions et Prospective (iBook gratuit de 340 pages) - La Promo, un outil de CRM (iBook gratuit de 75 pages). Le Bonheur au travail 2020 - (iBook gratuit de 72 pages).
Ce sont les hommes qui donnent du sens aux choses. Dans le cas du commerce, il y a deux personnages principaux : le commerçant et le client. Ce sont ces 2 protagonistes qui vont donner du sens non seulement au commerce, mais aussi à leur époque. On est en train de passer de la civilisation industrielle à une civilisation qui justement met l’humain au centre de tout. C’est une sorte de nouvelle Renaissance. De tout ça, on en parlera dans le livre “The Commerce, une histoire de l’humanité”
Le commerce = “De l’Humain encore plus d’Humain et toujours plus d’Humain pour accompagner une digitalisation à marche forcée…Qui a dit que d’être commerçants c’était facile…mais tellement passionnant.
Plus qu’accompagner une digitalisation à marche force, il convient d’en orienter le développement pour remettre la technologie au service de l’humain. Et non vouloir tout justifier sous prétexte d’une nouvelle rupture technologique ! Nous vivons une époque formidable où tout peut être redéfini, dans la relation consommateur/commerçant, sans contrainte de temps, d’espace, de lieu… Après la révolution commerciale des années 60 et la révolution technologique des années 2000, les commerçants “en point de vente” ont aujourd’hui la possibilité d’accomplir leur mue, d’acquérir et de maîtriser l’ensemble de ces démarches et outils pour (re)prendre possession d’un territoire d’expression qui leur appartient naturellement.
Par une offensive globale et collective, ils peuvent se doter des moyens nécessaires à restaurer un modèle commercial qui repose fondamentalement sur la rencontre entre 2 individus : un acheteur et un vendeur.
En réalisant cette nouvelle synthèse, le monde du commerce* se redessinera fondamentalement dans les 10 ans à venir.
*étymologie du commerce : relations sociales, amicales ou affectives entre plusieurs personnes. Une vieille acception du mot “commerce” renvoie aux notions de communication et de relation avec autrui, que l’on retrouve par exemple dans l’expression « une personne de commerce agréable ». Ce sens, dont l’origine se perd dans la nuit des temps, fait appel à une réalité où les rapports humains et l’économie étaient conditionnés par la proximité géographique.
Merci Tonon de votre commentaire qui correspond bien à nos objectifs.
Permettez moi une remarque : Vous parlez d’une “rencontre entre un acheteur et un vendeur”, prenons garde à ce que cette relation reste équilibrée, en ce moment apparaît une espèce “d’acheteur augmenté” avec un mobile à la main, et un vendeur qui lui n’est pas toujours augmenté par l’usage d’une tablette par exemple. Ce vendeur (à l’ancienne) risque d’en savoir moins sur ses articles, sur ses stocks, que son interlocuteur (j’ai déjà personnellement rencontré le cas) et dans cette circonstance quelle sera la légitimité de ce vendeur “non-augmenté”.
Bien cordialement – Guy
Ce sont les hommes qui donnent du sens aux choses. Dans le cas du commerce, il y a deux personnages principaux : le commerçant et le client. Ce sont ces 2 protagonistes qui vont donner du sens non seulement au commerce, mais aussi à leur époque. On est en train de passer de la civilisation industrielle à une civilisation qui justement met l’humain au centre de tout. C’est une sorte de nouvelle Renaissance. De tout ça, on en parlera dans le livre “The Commerce, une histoire de l’humanité”
Le commerce = “De l’Humain encore plus d’Humain et toujours plus d’Humain pour accompagner une digitalisation à marche forcée…Qui a dit que d’être commerçants c’était facile…mais tellement passionnant.
Plus qu’accompagner une digitalisation à marche force, il convient d’en orienter le développement pour remettre la technologie au service de l’humain. Et non vouloir tout justifier sous prétexte d’une nouvelle rupture technologique ! Nous vivons une époque formidable où tout peut être redéfini, dans la relation consommateur/commerçant, sans contrainte de temps, d’espace, de lieu… Après la révolution commerciale des années 60 et la révolution technologique des années 2000, les commerçants “en point de vente” ont aujourd’hui la possibilité d’accomplir leur mue, d’acquérir et de maîtriser l’ensemble de ces démarches et outils pour (re)prendre possession d’un territoire d’expression qui leur appartient naturellement.
Par une offensive globale et collective, ils peuvent se doter des moyens nécessaires à restaurer un modèle commercial qui repose fondamentalement sur la rencontre entre 2 individus : un acheteur et un vendeur.
En réalisant cette nouvelle synthèse, le monde du commerce* se redessinera fondamentalement dans les 10 ans à venir.
TEEKERS (https://youtu.be/rtj0FQd4NDE) : Un défi de société, la vision d’un nouvel équilibre
*étymologie du commerce : relations sociales, amicales ou affectives entre plusieurs personnes. Une vieille acception du mot “commerce” renvoie aux notions de communication et de relation avec autrui, que l’on retrouve par exemple dans l’expression « une personne de commerce agréable ». Ce sens, dont l’origine se perd dans la nuit des temps, fait appel à une réalité où les rapports humains et l’économie étaient conditionnés par la proximité géographique.
Merci Tonon de votre commentaire qui correspond bien à nos objectifs.
Permettez moi une remarque : Vous parlez d’une “rencontre entre un acheteur et un vendeur”, prenons garde à ce que cette relation reste équilibrée, en ce moment apparaît une espèce “d’acheteur augmenté” avec un mobile à la main, et un vendeur qui lui n’est pas toujours augmenté par l’usage d’une tablette par exemple. Ce vendeur (à l’ancienne) risque d’en savoir moins sur ses articles, sur ses stocks, que son interlocuteur (j’ai déjà personnellement rencontré le cas) et dans cette circonstance quelle sera la légitimité de ce vendeur “non-augmenté”.
Bien cordialement – Guy