Nous avons tous été, ne serait-ce qu’un instant, des commerçants du monde, car nous avons tous, un jour ou l’autre, eu l’opportunité de vendre quelque chose (une idée, une augmentation de salaire, l’idée d’un nouvel achat, un choix de vacances…)
Le but de cette page est extrêmement simple : citer tous les vrais commerçants du monde qui ont su contribuer à l’évolution de l’humanité et de notre civilisation par leur apport :
- 1°) des richesses partagées (le premier but du commerce) ;
- 2°) des progrès sociaux et un ascenceur social (tels ceux apportés par Aristide Boucicaut) ;
- 3°) du mieux vivre et du confort dans notre environnement quotidien ;
- 4°) des loisirs et des activités sportives (par le sponsoring);
- 5°) du mécénat pour notre culture artistique source de paix supplémentaire (depuis les Médicis);
- Et surtout :
- 6°) la PAIX entre les hommes en créant des relations et des échanges « gagnant-gagnant » entre les hommes, depuis leur arrivée sur Terre.
Les commerçants du monde :
Boulanger, Pâtissier, Boucher, Poissonnier, Epicier, Fromager, Pharmacien, Bijoutier, Libraire, Buraliste, Marchand de journaux, Parfumeur, Papetier, Traiteur, Charcutier, Fleuriste, Primeur, Caviste, Coiffeur, Blanchisseur, Toiletteur, Brocanteur, Quincailler, Pompiste, Caissier, mais aussi tous les vendeurs : en articles de sport, de mode, en électroménager, en animalerie, de matériaux de construction, en bricolage, de meubles, automobile, de matériel agricole, de pièces détachées, en produits culturels, en micro-informatique et multimédia.
Les pompiers, les infirmières, les militaires qui parlent de leur fonction avec passion…
Sont aussi visés comme commerçants les commerciaux, les représentants et les partenaires des acteurs du commerce
Les pharmaciens, mais se considèrent-ils comme des commerçants ?
La liste est loin d’être exhaustive. Si nous vous avons oublié, merci de commenter cet article afin que nous puissions y ajouter VOTRE commerce.
Une liste des commerçants du monde, car :
- Nous souhaitons leur rendre hommage pour tout ce qu’ils nous ont apportés dans l’évolution de notre civilisation.
- Les commerçants ont souvent été décriés, spoliés, considérés comme de vils spéculateurs, voire massacrés. Nous voulons leur rendre justice et déposer et soutenir en leur nom, une candidature à un prix Nobel de la paix.
- Nous allons valoriser les métiers du commerce en laissant s’exprimer ses acteurs et en diffusant largement des informations (par des exemples ou “cas d’école”) qui leurs permettront de se développer et de booster leurs affaires.
- Proposer par le biais de l’Association “Commerçants du monde” un laboratoire de réflexion et d’échanges d’idées.
- Publier des contenus conçus par des commerçants eux-mêmes en quête d’éditeur ou de diffuseur (Envoyez-nous vos sujets à: http@commercantsdumonde.com).
N’oublions pas de grands commerçants-négociants comme : les négociants Flamands, les Lombards, les Médicis, Aristide Boucicaud, Calouste Gulbenkian, Guggenheim, François Pinault, Tony Salamé, Paul Ricard, Michel Édouard Leclerc … et bien d’autres qui ont su investir une partie de leur fortune dans la création de fondations culturelles et artistiques.
L’Art favorise aussi les échanges et apaise les relations entre les hommes, il est donc bien source de paix entre les nations.
Fier d’être commerçant ?
Les pompiers, les infirmières, les militaires et quelques autres professions s’expriment avec beaucoup de passion sur leur métier.
Qu’en est-il des commerçants en général ?
Le pâtissier est fier de son chocolat ou de sa crème anglaise, mais l’est-il autant de sa fonction de vendre ses éclairs au chocolat ?
Le pharmacien (d’ailleurs se considère-t-il comme un commerçant ?) fier de la valeur ajoutée de ses conseils, des informations qu’il dispense et du rôle qu’il joue comme acteur de santé, mais avez-vous déjà entendu un pharmacien déclarer avec enthousiasme : « je vends des médicaments » ?
Je ne suis pas commerçant, ni issu d’une famille de commerçants, je ne m’exprime qu’à travers mes nombreux entretiens avec eux en tant qu’acheteur ou intervieweur et je n’ai jamais entendu l’un d’entre eux me dire : « plus je vends plus je gagne de l’argent ».
Je n’ai pas l’impression que les gens soit particulièrement fier de « faire du commerce » et pourtant quand on lit tous les apports du commerce (dans notre livre : The commerce : une histoire de l’humanité) dans l’évolution de notre mode de vie, de notre civilisation éclairée. Les commerçants peuvent être fier et satisfait de leur fonction dans notre société ne serait-ce que comme source de paix entre les hommes.
Ils méritent donc bien de recevoir un prix Noble de la paix.
Comme Denis nous l’explique dans notre histoire du commerce, que la notion de commerce est plutôt péjorative dans les expressions populaires : « de la musique, un film « commercial » comme si c’était le fruit d’une création mineure sans grande valeur artistique. Certains artistes nous précisent même : « j’ai fais parfois de l’alimentaire » ou « ce n’était qu’un succès commercial » pour justifier une prestation qui aurait moins marquée leur carrière, sans se demander si le public a aimé ou pas.
À vous de nous dire si vous êtes fiers d’être commerçant et en quoi l’êtes vous ?
J’ai retranscrit il y a quelques jours une réunion d’un comité d’entreprise d’un hebdomadaire. Le président du journal disait qu’il avait milité pendant 20 ans pour que l’on dise que le marchand de journaux était un commerçant comme un autre et qu’il fallait lui laisser la liberté de commercer sauf pour la presse d’information politique et générale. Qu’il fallait pour le reste de la presse magazine et quotidienne que le commerçant décide de ce qu’il vend. S’il le décidait, il le vendait mieux.
Pensez-vous que le commerçant a-t-il toujours la liberté de commercer ? Décide-t-il toujours de ce qu’il vend ?
Cette notion de liberté est cruciale Florence. On en parlera notamment dans le livre. Pour que le commerçant mérite le Prix Nobel de la paix, il est nécessaire de démontrer qu’il soit responsable et qu’il ait donc la capacité d’envisager les conséquences de ses actes en vendant tel ou tel produit. Et s’il n’a pas ce libre arbitre, s’il n’a pas la main sur la décision finale de mettre un produit en rayon, s’il est contraint de vendre des produits qu’il estime mauvais, alors on peut raisonnablement affirmer qu’il s’agisse d’une “dictature commerciale”. La dictature est la privation de nos libertés.
Bonjour je suis Venance DARATE j’exerce dans la vente et la distribution de produits importés au Bénin. C’est un plaisir de vous lire et de pouvoir communiquer avec les commerçants du monde.
Cordialement
Réponse à Florence:
Il est bien vrai qu’un commerçant (entrepreneur indépendant) est libre de vendre ce qu’il veut, et comme il l’entend, sauf s’il fait partie d’un groupement ou d’une franchise avec lequel il s’est engagé contractuellement à respecter certaines règles.
De plus naturellement dans le cadre du respect des lois, par exemple ne pas proposer du cannabis qui n’est pas en vente libre, ou ne pas vendre des cigarettes aux mineurs.
Certains produits sont aussi réglementés tel l’alcool ou encore les médicaments pour lesquels il faut être diplômé pharmacien et encore respecté un numerus clausus fixé par arrêté signé par les ministres chargés de l’enseignement supérieur et de la santé pour ouvrir une pharmacie.
Sinon en respectant les différents règlements (règles fiscales), chacun est libre d’ouvrir un commerce, ce qui en fera ou non une réussite c’est uniquement à la volonté des clients.