The commerce, une histoire de l’humanité

On ne peut pas dissocier humanité et commerce.

Lire l’histoire du commerce, c’est prendre une leçon d’humanité.

The Commerce

The Commerce, une histoire de l’humanité. Le livre de Guy Couturier et Denis Gentile

Le commerce contribue à donner aux hommes de fantastiques pouvoirs : se tourner vers les autres, s’intéresser à eux , à leur culture, à leurs habitudes, leur langue, leur dialecte, aux richesses de leurs terres et à leurs savoir-faire, à échanger avec eux et leur présenter à notre tour, notre culture, nos habitudes, notre langue, les richesses de nos terres, nos savoir-faire, à collaborer avec eux, à créer des liens, à s’enrichir mutuellement, à prendre conscience de nos différences, à s’émerveiller et faire des découvertes, à pouvoir instaurer un équilibre, une harmonie et à vivre dans la prospérité. Le commerce nous rend curieux et nous donne envie de nous instruire. Le commerce nous ouvre l’esprit et développe notre créativité.

Toutes les preuves sont citées dans le récit de Guy Couturier. Dans son livre, “The Commerce, une histoire de l’humanité”, il met en évidence ces liens qui vont permettre de construire notre civilisation. Tout commence il y a très longtemps au néolithique.

Histoire de l’Humanité :

“Entre 10 000 et 5 000 ans avant notre ère, dans différents lieux du monde, des petits groupes de chasseurs-cueilleurs ont commencé à domestiquer des animaux et cultiver des plantes pour répondre à leurs besoins élémentaires.
Puis un jour, un homme suffisamment intelligent a pu comprendre qu’il pouvait échanger un silex ou du lait de sa chèvre contre une peau de bison sans devoir aller chasser la bête lui-même. Alors apparu : le troc (une relation « gagnant-gagnant »). Puis enfin vint le commerce.
Les échanges ne se contentaient pas de transférer de la richesse ; ils l’augmentaient.

Citons un exemple de l’histoire de l’humanité avec :

Carthage, un véritable empire commercial :

“Les phéniciens créèrent, en 1600 av. J.C., la première république commerçante mentionnée par l’Histoire, établie sur la côte septentrionale de la Tunisie, elle regroupait des colonies phéniciennes de la Syrie jusqu’aux colonnes d’Hercule. Comme tous les comptoirs phéniciens, Carthage devait, en signe d’allégeance, verser un tribut à Tyr jusqu’au déclin de cette dernière.

Ces colons phéniciens furent appelés « Carthaginois » par les Grecs ou « Puniques » par les Romains.
Ils établirent de nombreuses colonies sur le littoral à la recherche de matières premières, en particulier de minerais, (argent, étain, cuivre, sans oublier l’or). Ils fondèrent des comptoirs commerciaux tout autour de la Méditerranée.

Les phéniciens-carthaginois firent fortune avec le commerce de la pourpre (matière colorante rouge- violet) extraite d’un coquillage.

Quand certains empires se bâtirent par des guerres et des conquêtes, les Carthaginois eux, le firent par des échanges commerciaux avec leurs voisins (sur les côtes ouest de Méditerranée). Tant que Rome constitua une petite cité, les échanges furent nombreux et paisibles, mais la puissance de Rome finit pas faire de l’ombre à Carthage, ils ne tardèrent pas à s’opposer violement en Sicile autour de Syracuse. (Guerres puniques).

En 536 av. J.C., Carthage conquit la Sicile, la Sardaigne, la Corse, les îles Baléares, et Malte. Mais les Romains – qui convoitaient la Sicile, la Sardaigne et la Corse – entamèrent et gagnèrent les guerres Puniques (264 et 241 av. J.C). Hannibal fit le siège de Rome pour être finalement vaincu par Scipion en 202. Carthage fut totalement détruite en 146 av. J.C. (3ème guerre punique). Après sa destruction, la cité fut reconstruite par les vainqueurs et rebaptisée « colonia Iulia Karthago », mais elle ne regagna jamais l’importance qui avait été la sienne.

Contrairement aux Grecs et aux Romains chez lesquels leurs « élites dirigeantes » étaient surtout composées de riches propriétaires terriens, Carthage était dirigé par de riches commerçants, d’ou leur soif de conquête de marchés extérieurs.

Pour accomplir ces relations commerciales « internationales » Carthage s’équipa d’une importante flotte de navires de guerre et de commerce. Dans le port militaire de Carthage, plus de 200 navires de guerre pouvaient se mettre à quais simultanément.

Deux grand navigateurs-explorateurs carthaginois partirent à la conquête de marchés extérieurs en franchissant les « portes d’Hercule » le détroit de Gibraltar :

  • Hannon, à la tête de 60 navires et de 30 000 hommes descendit vers le sud, le long des côtes africaines, pour y fonder des colonies, jusqu’au détroit de Guinée (vraisemblablement l’actuel Cameroun) ;
  • Himilcon, lui remonta les côtes ibériques vers le nord jusqu’aux îles britanniques et la Scandinavie, à la recherche de l’étain nécessaire à la fabrication d’armes de bronze.

Histoire de l’humanité (suite)

D’autres extraits du livre sont disponibles sur la page G+ de Commerçants du Monde

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