Le commerce est un échange de richesses. D’abord des richesses tirées de la terre. Puis, des richesses héritées d’un savoir-faire.
Tous ces échanges sont possibles, car des liens sont créés. Plus les échanges augmentent, plus les liens sont solides. Plus les liens sont solides, plus l’harmonie s’instaure entre les peuples et les communautés, plus les chances de vivre en paix sont réelles.
La monnaie, cause de conflits
Ces échanges ont ensuite été remplacés par une monnaie d’échange. On pouvait alors acheter, et non plus simplement échanger une richesse ou un savoir-faire d’une autre personne.
Pourtant, l’instauration de cette monnaie, par les commerçants Assyrien et de Babylonie, a provoqué de l’insécurité et des conflits. Il devenait alors nécessaire de protéger les routes terrestres et maritimes des brigands. Qui sont ces brigands ? Des personnes mal intentionnées dont le but est d’accaparer par tous les moyens à leur disposition des richesses et du savoir-faire des autres sans avoir la terre pour exploiter ces richesses et sans avoir la volonté de se former à ces savoir-faire. C’est d’autant plus simple qu’il leur suffit désormais de dérober directement la monnaie d’échange.

Le commerce et l’échange de richesses
Pour éviter ces attaques et ces vols, les commerçants inventent la lettre de change. Le meilleur moyen de se défendre, ce n’est pas forcément de répliquer à la violence par la violence, mais en devenant plus créatif que le brigand, en inventant un autre moyen d’échange pacifique.
Un échange plus direct
Mais le commerce devient de plus en plus complexe, il y a de plus en plus d’intermédiaires entre celui qui produit la richesse et celui qui est en charge de la vendre. Plus on ajoute des intermédiaires, plus le risque de créer des divergences augmente. Ces divergences sont souvent source de conflits.
L’idée d’un commerce qui puisse engendrer et préserver la paix prend son origine dans une relation directe entre un producteur-vendeur et un acheteur. C’est une idée qui refait surface dernièrement. Beaucoup de producteurs (paysans, agriculteurs, éleveurs, etc.) et d’entrepreneurs (auto entrepreneurs en France, free-lances) prennent en main leur propre affaire et deviennent aussi les vendeurs de leur propre production et leur savoir-faire. C’est plus facile avec le développement des nouvelles technologies de communication. Sites, blogs et réseaux sociaux facilitent ces échanges directs entre des commerçants et des clients. Et même en cas de désaccords, tout est mis en oeuvre pour trouver une solution pacifique.
à suivre…
le commerce n’enrichit pas seulement ses protagonistes, il contribue à l’amélioration des conditions de vie de chacun en présentant des innovations techniques, (la machine à laver le linge) qui démocratiseront des progrès sociaux afin mieux vivre son quotidien.
Les hommes qui commercent, pour réussir sont condamnés à l’excellence de leurs produits et de leurs process afin de satisfaire une clientèle toujours plus exigeante.
Le but du commerce n’est pas seulement d’établir des échanges entre les hommes : le commerce demeure une activité lucrative, c’est-à-dire une activité dont le but est de dégager un profit et éventuellement de s’enrichir.
Au Moyen Âge, les souverains ont eu besoin d’argent, de beaucoup d’argent pour conquérir conserver le pouvoir. Ils devaient lever des armées toujours plus nombreuses, se procurer des armes, signer des alliances, fomenter des trahisons, se construire des châteaux et, au passage entretenir des maîtresses avec de somptueux bijoux, ou encore satisfaire d’autres menus plaisirs personnels. Bref, ils avaient besoin de beaucoup d’argent. Ils devaient emprunter.
Or, à l’époque, pour financer ces immenses appétits des seigneurs, seuls les grands marchands avec leurs fortunes bâties sur le grand commerce avaient les moyens d’assurer l’essentiel de ces emprunts.
Des emprunts ? C’est vite dit ! Quand les impôts ou les butins de guerre n’étaient pas suffisants ou qu’ils ne rentraient pas assez vite, ceux-ci empruntaient. Ou plutôt, ils forçaient les gros commerçants – ou des Juifs – à leur prêter de l’argent, sans intérêts, non transmissible à leurs successeurs (les dettes s’éteignaient ainsi avec eux) !
Il fallut attendre le début du XIIIe siècle, pour qu’une créance soit pour la première fois transmissible entre successeurs – grâce à un monastère anglais. On ne parlait pas encore à l’époque d’ « intérêt », mais d’ « indemnité ».
Et souvent, quand les emprunteurs trouvaient une « bonne » raison pour ne pas rembourser leurs prêteurs, ils les spoliaient, les expulsaient voire les massacraient.